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Entretien du leader rebelle du RCD-Goma sur la visite de M. Annan à Kisangani

S'exprimant mardi sur les ondes de la radio RTNC, contrôlée par les rebelles, le président du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, Adolphe Onusumba Yemba, a déclaré qu'au cours de son entretien lundi avec le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, les deux hommes avaient " échangé leurs vues sur la situation de la paix au Congo. Nous avons débattu du dialogue intercongolais et de la réunion préparatoire de Gaborone, de la sécurité dans notre pays, de la question des troupes étrangères et de celle des forces négatives mais aussi d'un point qui est certainement mineur mais dont l'opinion publique
souhaite entendre parler, celui de la démilitarisation de Kisangani. "Interrogé par un journaliste sur ce qui s'était dit spécifiquement au sujet de la démilitarisation de Kisangani, M. Onusumba a répondu que le RCD-Goma "avait réitéré sa position. Notre argument est le suivant : nous avons conquis Kisangani dans le sang, donc on ne va pas déclarer que nous devons quitter la ville [de Kisangani] - et la laisser aux vautours. Une telle conduite serait irresponsable de notre part. Donc, à la place, [Annan] nous a demandé de proposer d'autres solutions en remplacement d'une démilitarisation normale. En fait, [Annan] a compris le problème. On peut
donc parler de progrès considérable en ce qui concerne la position de l'ONU sur la question de Kisangani. "

Interrogé sur le contenu d'un message que lui a transmis le président de la RDC, Joseph Kabila, M. Onusumba a répondu que M. Kabila " souhaitait que le RCD-Goma s'engage dans la paix, qu'il partageait ses voeux fraternels et son attachement à la paix en RDC. "

Interrogé sur les progrès réalisés en matière de désarmement des forces négatives, M. Onusumba a répondu que des " propositions concrètes avaient été avancées - toutes ces choses sont très encourageantes ". Mais le problème à propos des forces négatives, c'est que l'ONU veut que nous
l'informions des effectifs exacts des forces négatives et de l'endroit où nous pensons que ces forces sont regroupées, ce qui est impossible. Aussi nous avons prié [Annan] d'assurer que le gouvernement [de Kinshasa] s'engage de manière très sincère. C'est en effet le gouvernement [de Kinshasa] qui offre un appui logistique et militaire à ces forces, c'est donc lui qui devrait révéler les effectifs exacts, la taille réelle des troupes afin que la démobilisation et le désarmament s'effectuent avec facilité."



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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