depuis trois ans. " Notre devoir est de continuer à accompagner ce processus de paix afin qu'il devienne irréversible, " a déclaré M. Annan, cité par l'agence de presse AP, en faisant référence aux Nations Unies qui ont déployé 3 000 observateurs non armés et forces armées en RDC. D'après l'AP, M. Annan a confirmé l'existence de progrès, citant le retrait actuel de la majorité des forces ougandaises et le retrait de la Namibie de l'ensemble du pays à l'exception de la capitale, Kinshasa. " Si les Congolais travaillent ensemble, je pense que ceci encouragera les étrangers à quitter le pays, "selon les propos de M. Annan repris par la BBC. Evaluant la situation actuelle, M. Kabila a déclaré à la télévision RTNC que " pour nous à Kinshasa, la situation est, dirais-je, calme. Mais, je souhaiterais ajouter que c'est une situation que l'on pourrait qualifier de situation sans paix ni guerre. Sans paix, parce qu'il y a encore des obstacles à la paix. Sans guerre parce qu'il y a un cessez-le-feu. "
M. Annan a également rencontré le facilitateur pour le dialogue intercongolais, l'ancien président botswanais, Ketumile Masire. Lors de la réunion préparatoire tenue il y a deux semaines à Gaborone au Botswana, des émissaires du gouvernement, de l'opposition armée et non armée et de la société civile se sont mis d'accord pour entamer le dialogue pour la paix et la réconciliation, prescrit par l'accord de paix de Lusaka le 15 octobre à Addis Abeba en Ethiopie.
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