NAIROBI
De son côté, la faction rebelle du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Kisangani), de Wamba dia Wamba a pris ombrage vendredi d'un communiqué de presse issu du bureau du facilitateur du dialogue inter-congolais annonçant la fin de la mission de supervision de la sélection des représentants de la société civile. En référence à la partie du communiqué stipulant que "la délégation [du bureau du facilitateur] avait couvert 19 villes et localités dans toute la RDC, dans le contexte de l'accord avec les signataires de l'accord de Lusaka, en l'occurrence le gouvernement de la RDC, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le Mouvement pour la libération du Congo (MLC)", le secrétaire-général Jacques Depelchin a annoncé que le RCD-Kisangani "rejetait la proclamation que nous, RCD-Kisangani, signataire de l'accord, sommes consentants, car nous n'avons jamais été consultés concernant la limitation des "forces vives" à la société civile. le nombre des participants à la prochaine réunion préparatoire; le nombre des participants au dialogue inter-congolais".
"Comme nous l'avions souligné auparavant, le facilitateur n'est ni un médiateur, ni un modérateur, ni un sélecteur. La décision de qui sont les signataires de l'accord de Lusaka est strictement du ressort du comité politique[...], établi par l'accord pour ôter tout doute ou modification susceptible de surgir concernant la représentation", a précisé M. Depelchin. M. Depelchin a néanmoins assuré que le RCD-Kisangani ferait, à son tour, " tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que, cette fois, tout le peuple congolais, sans exception, soit rassemblé d'une manière inclusive pour oeuvrer en faveur d'une paix définitive et d'une transition démocratique".
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