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Projet permettant aux villageois de cultiver suffisamment de produits alimentaires

Un projet de cinq ans visant à aider des milliers de personnes dans une des régions les plus pauvres de Mali à atteindre la sécurité alimentaire a été lance samedi a affirmé le Directeur du Projet.

Le Projet de Développement Intégral de l’Aval de Manantali (PDIAM) comprend l’irrigation de 1,653 ha de terre sur le Fleuve Sénégal en aval du Manantali Dam, a indiqué Abdoulay Dembele du PDIAM.

La majeure partie, a-t-il dit, serait utilisée pour cultiver le riz et d’autres céréales.

Le projet impose le développement semi-intensif de l’élevage du bétail, et encourage le développement socio-économique en aidant les activités des femmes, en améliorant les soins de santé et en réduisant l’analphabétisme. Ses bénéficiaires comprennent 20 000 personnes déplacées par la construction du barrage, a indiqué Dumbele.

Manantali, qui se trouve à 500 km au nord ouest de Bamako, a été achevée en 1987. Le barrage a submergé 30 villages, dont les habitants ont été réinstallés en aval dans des régions qui étaient déjà habitées. Puis le gouvernement a construit quelques maisons, des routes, quelques puits et des écoles pour eux et leur a fourni une aide alimentaire pour deux saisons agricoles mais peu de choses ont été faites pour assurer leur indépendance économique, selon Dembele.

« C’est une région très pauvre » a-t-il affirmé à IRIN. «Les agriculteurs ne réussissent à produire
assez pour vivre. »La plupart, dit-il, vivent d’envoi d’argent envoyé par leurs parents de la capitale, Bamako ou de l’étranger.

Le projet d’une valeur de 26 millions de dollars, financé par la Banque Islamique de développement, le Fond de Développement koweitien, le Fond de Développement de l’OPEC, et le fond de développement Saoudien, a commencé en janvier 2000. Depuis lors, des activités de petite importance ont été enterprises dans son cadre : des moulins se sont substitués aux femmes, des puits ont été creusés et un soutien a été apporté à l’établissement de jardins maraîchers.
Dembele estime que l’activité principale, l’agriculture du riz sur des rizières irriguées, commencera en avril ou mai 2002.

Le projet ne peut pourvoir aux besoins de tous les déplacés et leurs hôtes, et de nouvelles études ont commencé sur 2500 autres hectares en vue de le développer.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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