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Forte augmentation du nombre de rapatriés du Yémen

An exhausted survivor of the dangerous sea crossing to Yemen from the Horn of Africa UNHCR/J.Björgvinsson
Hundreds of families have returned from Yemen in the past two months, officials said (file photo)
La persistance des troubles et de la xénophobie au Yémen a entraîné une augmentation du nombre de migrants et de réfugiés rapatriés en Somalie. Jusqu’à 6 000 personnes auraient traversé la mer Rouge depuis le début du mois d’octobre.

« Quelque 400 familles originaires du Somaliland et quelque 600 familles originaires de Somalie sont revenues au Somaliland au cours de ces deux derniers mois », a dit Abdillahi Hussein Egeh, directeur général du ministère de l’Intérieur du Somaliland, qui a déclaré son indépendance unilatéralement en 1991.

« Les Somalilandais restent dans ce pays, tandis que les Somaliens continuent leur voyage vers la Somalie », a-t-il dit.

En dépit des troubles, des milliers d’Africains continuent d’entreprendre cette dangereuse traversée, mais dans l’autre direction, vers le Yémen. Nombre d’entre eux fuient les conflits, mais aussi la crise alimentaire qui affecte le centre-sud de la Somalie.

« La plupart des personnes qui fuient [le Yémen] ont peur d’être prises pour cible par les deux camps, car elles craignent que [les deux camps] accusent les Somaliens d’avoir apporté leur soutien à leur rival », a indiqué Mohamed Ahmed, père de trois enfants, qui est arrivé à Hargeisa, en Somalie, à la fin du mois d’octobre.

« J’ai été capturé à deux reprises, la première fois par les forces gouvernementales et la deuxième fois par l’opposition. L’électricité, l’eau et les autres services de base ne sont pas toujours assurés en raison de la crise », a-t-il dit. Le bombardement de l’université du Yémen, où il vivait, a été le coup de grâce qui l’a conduit à rentrer en Somalie.

« Ma femme et mes enfants se trouvent toujours au Yémen, car je n’avais pas assez d’argent pour payer leur voyage », a-t-il dit, expliquant que le prix des billets de bateau a fortement augmenté.

Le commerce du bétail est affecté

Auparavant, le Somaliland exportait quelque 15 000 têtes de bétail vers le Yémen chaque mois, contre 5 000 têtes aujourd’hui, selon un commerçant local.

« Cela est dû au fait qu’on ne peut pas transporter les bêtes dans les régions isolées du Yémen », a dit Abdi Said, un exportateur de bétail du Somaliland.

« Nos revenus ont baissé. Auparavant, une personne envoyait 500 têtes de bétail par mois, par exemple », a-t-il indiqué. « Aujourd’hui, elle n’en envoie plus que 100 ».

maj/js/am/he-mg/amz


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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