« L’interdiction est levée principalement en raison des prix bas sur le marché », a dit Amakele Yimam, directeur de la communication d’entreprise au ministère fédéral du Commerce et de l’industrie. « L’Ethiopie produit beaucoup maintenant. Les exportations bénéficieront sans aucun doute à tous les intervenants du processus d’exportation, en particulier aux petits exploitants agricoles ».
L’interdiction avait été décrétée en 2007 après une brusque hausse du prix des céréales. A l’époque, le gouvernement avait ordonné aux banques commerciales et à l’autorité éthiopienne en charge des douanes de s’assurer que le maïs, le sorgho, le blé et le ‘teff’ (une variété de céréale locale) ne sortaient pas du pays.
Mohamed Diab, directeur pays du Programme alimentaire mondial (PAM) en Ethiopie, a dit que le PAM achèterait, via le projet Purchase for progress (P4P), certains des excédents alimentaires à de petits exploitants agricoles. « P4P bénéficie à la fois aux petits exploitants et au PAM… Les agriculteurs ont un marché et un revenu sécurisés… et le PAM peut acheter de la nourriture à des prix compétitifs pour les personnes qui ont besoin [d’aide alimentaire] en Ethiopie ».
Selon le PAM, le programme quinquennal P4P en Ethiopie, qui doit prendre fin en 2014, achètera plus de 126 500 tonnes de nourriture à quelque 67 000 agriculteurs. D’après les estimations du Réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine, 5,23 millions de personnes continueront à avoir besoin d’une aide alimentaire d’urgence jusqu’en décembre 2010.
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