« Nous avons enregistré 10 cas potentiels, dont trois ont été confirmés », a dit à IRIN, le 16 novembre, Siméon N’da, chargé de communication du ministère de la Santé. D’après lui, des travailleurs de santé ont vacciné, le week-end dernier, des habitants des villages concernés et de leurs environs. Il n’a pas précisé combien de personnes avaient été vaccinées ni dans quelles localités les vaccinations avaient eu lieu.
M. N'da a dit que l’infection virale, qui est transmise par les piqûres de moustique, n’avait fait aucun mort. Des chauffeurs de taxi locaux ont indiqué à IRIN qu’ils avaient transporté les corps de quatre adolescents depuis l’hôpital d’Odienné, la ville principale de la région, vers Tron Touba, leur village d’origine, où ils ont été enterrés au cours de la semaine du 9 novembre. Leurs familles ont dit qu’ils étaient morts d’une maladie inconnue.
Les responsables de la santé de la ville d’Odienné n’ont pas souhaité faire de commentaires.
A l’échelle mondiale, quelque 30 000 personnes meurent chaque année de la fièvre jaune, pour environ 200 000 cas, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il n’existe aucun traitement spécifique contre cette maladie, et 50 pour cent des personnes infectées qui ne peuvent pas accéder à des soins en meurent, selon l’OMS, qui indique que la vaccination est « la seule, et la plus importante, mesure de prévention ».
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