1. Accueil
  2. Asia
  3. Sri Lanka

Des civils évacués de la zone de conflit par voie maritime

Tens of thousands of civilians trapped by the fighting have crossed out of the combat zones to government-controlled zones in the last six days, but dozens of others have died in the fighting, according to the United Nations and the International Committe Ministry of Defence/Sri Lanka
Thousands of civilians trapped by the fighting have crossed out of the combat zones to government-controlled areas in the last six days, according to the UN and ICRC
Le 12 février, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a organisé un deuxième transport en trois jours, pour évacuer 140 civils blessés et malades des zones de combat du nord sri-lankais, selon les responsables de l’organisme.

« Le ferry est arrivé dans la matinée à Putumattalan, où les civils se trouvent encore aujourd’hui [12 février] et nous allons commencer à y emmener les patients », a déclaré à IRIN Sophie Romanens, chargée de communication pour le CICR au Sri Lanka.

Le 10 février, le Comité avait déjà évacué 240 patients blessés et malades de Putumattalan, par voie maritime. Les patients évacués ont été transférés, le 4 février, de l’hôpital de Puthukkudiyiruppu à un centre médical de fortune, aménagé dans un centre communautaire du village côtier.

Entre les 1er et 3 février, l’hôpital de Puthukkudiyiruppu a essuyé des tirs d’obus qui ont fait neuf morts et au moins 20 blessés civils, selon le CICR. L’organisme n’a pas encore d’informations sur le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants évacués, ni sur le nombre de cas graves, a-t-il expliqué.

Il n’a été informé d’aucun cas de décès pendant la première évacuation. Les personnes évacuées « devraient arriver à Trincomalee [ville portuaire située dans la zone sous autorité gouvernementale] dans le courant de la soirée », a indiqué Mme Romanens.

Le personnel du CICR

Selon Mme Romanens, trois employés internationaux du CICR qui étaient restés dans la zone de conflit pour aider les blessés ont quitté les lieux à la seconde évacuation par ferry. « Nous devrons décider plus tard s’ils y retourneront [dans la zone de conflit] ou non », a-t-elle dit à IRIN.

Au moins 130 employés locaux du CICR se trouvent toujours sur place. Le CICR est le seul organisme international présent en permanence dans la zone, dans les régions de Kilinochchi et Mullaithivu, à environ 300 kilomètres au nord de Colombo, la capitale.

Les Nations Unies et les autres organismes internationaux se sont retirés de la zone de conflit en septembre 2008, obéissant à une directive émise par le gouvernement face à une insécurité de plus en plus grave.

Les affrontements entre les forces armées du gouvernement sri-lankais et les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (TLET) se sont intensifiés depuis décembre 2008 et selon le ministère de la Défense sri-lankais, les TLET sont aujourd’hui acculés dans une zone d’environ 159 kilomètres carrés.

Des milliers de déplacés

Depuis le 6 février, au moins 22 000 civils se sont réfugiés derrière les rangs de l’armée pour échapper aux affrontements, selon les statistiques du ministère.

D’après les estimations des Nations Unies, 250 000 civils étaient piégés au cœur des affrontements avant le dernier exode. Les estimations du gouvernement sont moins élevées, puisqu’elles situent leur nombre entre 100 000 et 120 000.

Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 13 000 civils sont hébergés dans des centres sociaux de la région de Vavuniya, au sud des zones de conflit. Dans un communiqué publié le 10 février, le HCR a indiqué que 5 000 civils étaient en déplacement et qu’ils devaient bientôt arriver à Vavuniya.

« Le HCR et ses partenaires sont prêts à répondre aux besoins immédiats de 150 000 civils qui ont fui les zones de conflit des régions de Kilinochchi et Mullaithivu », a indiqué l’agence. « Le HCR a finalisé sa stratégie de protection et d’assistance d’urgence pour les nouveaux arrivants et mène des opérations de secours quotidiennes dans les camps pour déplacés internes et les sites de transit ».

ap/bj/mw/nh/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join