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[Nigeria] Dr Julius Gajere screens a farm worker for signs of bird flu. [Date picture taken: 02/13/2006] Dulue Mbachu/IRIN
Pessoal de saúde e pacientes HIV+: relações por melhorar
Les autorités sanitaires nigérianes ont renforcé leur dispositif de surveillance et de détection du virus mortel H5N1 de la grippe aviaire chez les oiseaux et les humains, depuis l’annonce jeudi du premier cas humain mortel de grippe aviaire au Nigeria.

D’après les résultats des analyses de laboratoire effectuées au Nigeria, la jeune femme de vingt-deux ans décédée le 17 janvier, après avoir présenté des symptômes de la grippe aviaire, a été infectée par la même souche virulente du virus de la grippe aviaire qui a tué des millions d’oiseaux dans le monde et fait craindre une pandémie humaine, a indiqué le communiqué du gouvernement, publié mercredi.

Avant son décès, la jeune femme avait égorgé des poulets pour préparer le repas de la famille, ont rapporté les autorités sanitaires. Sa mère, âgée de 52 ans était décédée le 4 janvier. Elle présentait les mêmes symptômes, mais n’a pas subi de test de dépistage de virus de la grippe aviaire.

« Le gouvernement fédéral renforce son dispositif de surveillance dans tout le pays en mettant particulièrement l’accent sur le contrôle des contacts directs des humains avec la population des volatiles, afin de prévenir tout risque de transmission du virus des volatiles à l’homme ou de l’homme à l’homme », a indiqué jeudi le ministre nigérian de l’Information, Frank Nweke.

Les prélèvements effectués sur la victime et les personnes qui ont été en contact avec elle ont également été envoyés à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et aux Centres de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) des Etats-Unis, pour des analyses indépendantes, a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié sur son site web, l’OMS a indiqué qu’elle participait, aux côtés des autorités nigérianes, à la surveillance de la situation de la grippe aviaire dans le pays. Selon l’agence onusienne, les premières analyses réalisées sur les prélèvements effectués sur trois cas suspects et sur des personnes qui ont été en contact avec eux se sont révélées négatives.

L’OMS recommande de ne consommer que de la viande de poulet bien cuite et rappelle que la volaille et les œufs bien cuits ne présentent aucun risque de grippe aviaire pour le consommateur.

« L’abattage à domicile et la manipulation d’oiseaux malades ou morts avant cuisson présentent le plus grand risque d’exposition au virus H5N1 de la grippe aviaire », a indiqué l’OMS.

C’est au Nigeria que le premier cas de grippe aviaire a été détecté en 2006. Depuis, la présence de la souche du virus H5N1 de la grippe aviaire a été détectée dans dix-sept des trente-six Etats du pays, mais aucun cas humain n’avait été signalé jusqu’à présent.

En dehors des nouveaux dispositifs de surveillance mis en place, le transport de volaille est interdit sur toute l’étendue du territoire. Il est également recommandé de se laver les mains après toute manipulation de volaille vivante ou morte et de signaler aux autorités tout cas suspect de grippe aviaire.

Mais jeudi, vendeurs et acheteurs de volaille se retrouvaient comme d’habitude sur le marché de la volaille de Lagos. Les jeunes videurs de poulets du marché continuaient de travailler sans gants de protection et ne semblaient pas autrement impressionnés par les mises en garde concernant les risques de contamination liés à leur métier.

« Nous avons entendu parler de la grippe aviaire l’année dernière, mais il ne nous est rien arrivé », a déclaré Isa Musa, un videur de poulet du marché. « Nous n’allons tout de même pas arrêter de travailler à cause d’une prétendue maladie ».

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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