« Jusqu’à présent, 300 000 déplacés internes sont rentrés chez eux », a déclaré Roberta Russo, la porte-parole du HCR à Kampla, la capitale.
Au cours des deux dernières décennies, le nord de l’Ouganda a été le théâtre d’un conflit armé opposant l’armée régulière ougandaise à un mouvement de rébellion, l’armée de résistance du Seigneur (LRA).
Ce mouvement est accusé des pires atrocités sur les populations et d’avoir provoqué le déplacement de près de deux millions de personnes vers de nombreux camps placés sous la protection de l’armée gouvernementale.
Les pourparlers de paix engagés entre le gouvernement et la LRA se poursuivent à Juba, la capitale du Sud Soudan et l’accord de cessation des hostilités signé entre les deux parties continue d’être respecté globalement dans le nord de l’Ouganda.
Toutefois, avec le retour des déplacés, le gouvernement s’emploie à renforcer la sécurité dans les villages du nord du pays.
Selon Patrick Onyango, le porte-parole de la police, 1 700 agents de police ont été déployés dans la région, mais 3 300 autres sont nécessaires pour faire rétablir l’ordre et pour pallier le départ des troupes qui y avaient été déployées pour combattre la rébellion.
Les deux tiers des déplacés sont retournés dans le district de Lira, où il règne un calme relatif depuis quelque temps, a expliqué Mme Russo.
Le HCR a également aidé le gouvernement à réparer certains équipements de la police, notamment des systèmes de communications, et a fourni des vélos et des motocyclettes pour résoudre les problèmes de transport.
Une quarantaine de motocyclettes et un millier de vélos ont ainsi été distribués aux forces de police déployées dans les districts de Lira et de Gulu. Une formation sur les droits de l’homme est également dispensée aux agents de police.
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