Les travaux de l’hôpital Blanche Gomes – qui devraient durer trois ans – ont débuté samedi dernier et concerneront le réaménagement du bâtiment de quatre étages et la construction d’un nouveau pavillon qui permettra de doubler la capacité d’accueil de l’hôpital à 200 lits.
Le financement devrait également permettre de rééquiper l’hôpital qui n’a pas échappé aux pillages et aux destructions de la guerre civile de 1997 à Brazzaville.
« Nous allons vers un but principal qui est celui d’améliorer la santé des populations par la fourniture des services de santé de qualité accessibles à tous, notamment au couple mère et enfant », a déclaré le ministre congolais de la Santé et de la population, M. Alphonse Gando.
Il a ajouté que la santé maternelle et infantile au Congo, un pays riche en pétrole, est liée à la pauvreté et va en s’empirant. Selon lui, la mortalité infantile est passée de 85 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2004, à 123,8 pour 100 000 aujourd’hui. De plus, le ministre a indiqué un faible taux de fréquentation aux consultations pré-natales et post-natales.
L’hôpital Blanche Gomes est la plus grande maternité de Brazzaville. D’après le Dr Augustine Bahamboula, médecin chef de l’hôpital, la moyenne d’accouchement est de 30 nouveaux-nés par jour.
« Le taux de mortalité est relativement faible entre 1 et 2 pour cent, parce que nous orientons nos évacuations vers le Centre hospitalier et universitaire (CHU) », a-t-elle indiqué.
Le projet de réhabilitation de l’hôpital a pour objectif de moderniser l’institution de manière à en faire une référence régionale dans son secteur. Des 13 millions de dollars nécessaires aux rénovations, 9 millions ont été fournis par la Banque arabe de développement en Afrique (BADEA), 3 millions par le Fonds de l’organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et 1 million par le gouvernement congolais.
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