Une première vague de 67 réfugiés congolais a été transférée de Bujumbura, la capitale burundaise, au camp de Rutana, dans le sud-est du pays, où ils vont être pris en charge par l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Selon Catherine-Lune Grayson, porte-parole du HCR au Burundi, 85 autres réfugiés vont être transférés la semaine prochaine au camp de transit de la province de Muyinga, dans le nord-est du pays.
La plupart de ces réfugiés sont arrivés en fin 2005 à Bujumbura en provenance du Sud Kivu, la province orientale de la République démocratique du Congo, fuyant l’insécurité qui prévalait dans leur région. Depuis, ils vivent dans la capitale, mais ont toujours exprimé leur désir de rejoindre un camp de réfugiés pour pouvoir bénéficier de l’assistance du HCR.
En effet, depuis décembre 2005, les réfugiés organisent de fréquentes manifestations devant les bureaux du HCR à Bujumbura pour demander l’assistance de l’agence humanitaire.
A l’époque, Neyaga-Kaba Guichard, le représentant du HCR au Burundi, avait indiqué aux réfugiés qu’ils devaient rejoindre les camps désignés par l’Etat pour pouvoir bénéficier d’une aide. Mais les réfugiés avaient refusé de s’y rendre craignant pour leur sécurité, certains d’entre eux ayant même choisi de camper près des bureaux du HCR jusqu’à ce qu’ils soient transférés mercredi dernier à Giharo.
Le camp de réfugiés de Giharo accueille déjà quelque 50 Rwandais transférés récemment de la province de Ngozi, dans le nord du Burundi. C’est le premier groupe de demandeurs d’asile rwandais auquel le gouvernement a accordé le statut de réfugiés.
Selon Marceline Bararufise, gouverneur de la province de Rutana, la cohabitation entre les réfugiés rwandais et congolais sera difficile, d’autant plus qu’ils « n’ont rien en commun, même pas la langue ».
En outre, M. Bararufise a expliqué que les autorités locales ne pourront pas contrôler les mouvements des réfugiés puisque le camp n’est pas clôturé.
Près de 300 000 réfugiés Congolais vivent actuellement au Burundi, dont 11 000 dans des camps du HCR ; 7 800 dans le camp de Gasorwe, dans la province de Muyinga, et 2 500 Congolais Tutsis, les Banyamulenge, dans le camp de Gihinga, dans la province de Mwaro.
Selon Catherine-Lune Grayson, porte-parole du HCR au Burundi, 85 autres réfugiés vont être transférés la semaine prochaine au camp de transit de la province de Muyinga, dans le nord-est du pays.
La plupart de ces réfugiés sont arrivés en fin 2005 à Bujumbura en provenance du Sud Kivu, la province orientale de la République démocratique du Congo, fuyant l’insécurité qui prévalait dans leur région. Depuis, ils vivent dans la capitale, mais ont toujours exprimé leur désir de rejoindre un camp de réfugiés pour pouvoir bénéficier de l’assistance du HCR.
En effet, depuis décembre 2005, les réfugiés organisent de fréquentes manifestations devant les bureaux du HCR à Bujumbura pour demander l’assistance de l’agence humanitaire.
A l’époque, Neyaga-Kaba Guichard, le représentant du HCR au Burundi, avait indiqué aux réfugiés qu’ils devaient rejoindre les camps désignés par l’Etat pour pouvoir bénéficier d’une aide. Mais les réfugiés avaient refusé de s’y rendre craignant pour leur sécurité, certains d’entre eux ayant même choisi de camper près des bureaux du HCR jusqu’à ce qu’ils soient transférés mercredi dernier à Giharo.
Le camp de réfugiés de Giharo accueille déjà quelque 50 Rwandais transférés récemment de la province de Ngozi, dans le nord du Burundi. C’est le premier groupe de demandeurs d’asile rwandais auquel le gouvernement a accordé le statut de réfugiés.
Selon Marceline Bararufise, gouverneur de la province de Rutana, la cohabitation entre les réfugiés rwandais et congolais sera difficile, d’autant plus qu’ils « n’ont rien en commun, même pas la langue ».
En outre, M. Bararufise a expliqué que les autorités locales ne pourront pas contrôler les mouvements des réfugiés puisque le camp n’est pas clôturé.
Près de 300 000 réfugiés Congolais vivent actuellement au Burundi, dont 11 000 dans des camps du HCR ; 7 800 dans le camp de Gasorwe, dans la province de Muyinga, et 2 500 Congolais Tutsis, les Banyamulenge, dans le camp de Gihinga, dans la province de Mwaro.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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