La suspension de la ligne ferroviaire desservant Brazzaville, la capitale de la République du Congo, et la pénurie de carburant qui frappe le pays depuis deux semaines, expliquent la rareté des denrées alimentaires de base sur les marchés et les problèmes de transport que connaissent les habitants de la capitale.
« Selon plusieurs témoignages, beaucoup de produits vivriers, notamment le manioc, l’arachide, les haricots, les patates, les ignames commencent à se faire rares depuis l’arrêt, pendant quelques jours, du trafic », a indiqué Dieudonné MOUSSALA, président de l'association congolaise des consommateurs.
« On craint que la situation ne perdure », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, un ministre du gouvernement a justifié la pénurie de carburant par les dégâts survenus en novembre 2005 dans les installations de la raffinerie nationale. Selon TATI-LOUTARD, ministre des Hydrocarbures, cette pénurie est due à des « difficultés » auxquelles le gouvernement fait face en se réapprovisionnant à l’étranger.
«Les choses devraient s’améliorer instamment », a-t-il indiqué.
Le Chemin de fer Congo Océan (CFCO) a récemment suspendu son trafic sur la ligne PK 493, entre Brazzaville et SIMON, suite aux inondations provoquées par la crue de la rivière Djoué après de fortes pluies. Un tronçon de dix kilomètres est inondé à la périphérie de Brazzaville.
Et de nombreux revendeurs sont déjà confrontés à des problèmes de ravitaillement.
« Habituellement, il y avait suffisamment de produits pour faire des provisions de maïs ou d’arachide à la gare, ce qui permettait de les vendre pendant une à deux semaines. Il est difficile de le faire aujourd’hui à cause de cette situation », a indiqué Henriette ELION.
Selon elle, d’autres pluies torrentielles pourraient aggraver la situation.
Les localités sises le long du chemin de fer ravitaillent régulièrement Brazzaville en produits de première nécessité. Et beaucoup de personnes entretiennent des familles grâce au commerce exercé le long de la voie ferrée.
Les inondations de certains tronçons du chemin de fer sont un problème récurrent. Le CFCO avait déjà étudié la possibilité de contourner les zones inondées, mais les travaux lancés vers la fin des années 80 n’avaient jamais abouti, faute de moyens financiers suffisants, a indiqué la direction du CFCO.
La suspension du trafic dans la région du Pool s’explique également par l’insécurité que font régner les miliciens NINJA du pasteur Frédéric BITSANGOU, plus connu sous le nom de Pasteur Ntoumi, qui circulent librement dans cette région proche de la capitale et ravagée par la guerre.
La pénurie de carburant dans la ville a entraîné une hausse du prix de l’essence et désorganiser les transports routiers.
Les véhicules s’approvisionnent désormais chez des revendeurs informels qui vendent le litre d’essence à 1000 CFA (2 dollars américains) au lieu de 400 FCFA (0,7 dollars américains), et se ravitaillent dans des stations-service avec la complicité de certains agents.
« Nous avons du mal à arriver très tôt au port fluvial où nous allons quotidiennement acheter nos produits », a indiqué à IRIN Mme Jacqueline IBARA, revendeuse de poissons dans un petit marché de la place.
La rareté du carburant a non seulement contraint les bus à faire de courtes distances, mais elle a aussi occasionné la hausse du prix de la course de taxi qui est passée de 700 à 1000 FCFA.
La République du Congo est le quatrième producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne. Paradoxalement, les congolais ont toujours vécu des pénuries de produits pétroliers. La vente des produits pétroliers (diesel, essence, pétrole lampant…) est assurée par les sociétés X-Oil,Total-Congo, Texaco qui n’arrivent pas à répondre à la demande du consommateur, malgré l’approvisionnement qu’ils reçoivent de la Compagnie nationale de pétrole.
« Selon plusieurs témoignages, beaucoup de produits vivriers, notamment le manioc, l’arachide, les haricots, les patates, les ignames commencent à se faire rares depuis l’arrêt, pendant quelques jours, du trafic », a indiqué Dieudonné MOUSSALA, président de l'association congolaise des consommateurs.
« On craint que la situation ne perdure », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, un ministre du gouvernement a justifié la pénurie de carburant par les dégâts survenus en novembre 2005 dans les installations de la raffinerie nationale. Selon TATI-LOUTARD, ministre des Hydrocarbures, cette pénurie est due à des « difficultés » auxquelles le gouvernement fait face en se réapprovisionnant à l’étranger.
«Les choses devraient s’améliorer instamment », a-t-il indiqué.
Le Chemin de fer Congo Océan (CFCO) a récemment suspendu son trafic sur la ligne PK 493, entre Brazzaville et SIMON, suite aux inondations provoquées par la crue de la rivière Djoué après de fortes pluies. Un tronçon de dix kilomètres est inondé à la périphérie de Brazzaville.
Et de nombreux revendeurs sont déjà confrontés à des problèmes de ravitaillement.
« Habituellement, il y avait suffisamment de produits pour faire des provisions de maïs ou d’arachide à la gare, ce qui permettait de les vendre pendant une à deux semaines. Il est difficile de le faire aujourd’hui à cause de cette situation », a indiqué Henriette ELION.
Selon elle, d’autres pluies torrentielles pourraient aggraver la situation.
Les localités sises le long du chemin de fer ravitaillent régulièrement Brazzaville en produits de première nécessité. Et beaucoup de personnes entretiennent des familles grâce au commerce exercé le long de la voie ferrée.
Les inondations de certains tronçons du chemin de fer sont un problème récurrent. Le CFCO avait déjà étudié la possibilité de contourner les zones inondées, mais les travaux lancés vers la fin des années 80 n’avaient jamais abouti, faute de moyens financiers suffisants, a indiqué la direction du CFCO.
La suspension du trafic dans la région du Pool s’explique également par l’insécurité que font régner les miliciens NINJA du pasteur Frédéric BITSANGOU, plus connu sous le nom de Pasteur Ntoumi, qui circulent librement dans cette région proche de la capitale et ravagée par la guerre.
La pénurie de carburant dans la ville a entraîné une hausse du prix de l’essence et désorganiser les transports routiers.
Les véhicules s’approvisionnent désormais chez des revendeurs informels qui vendent le litre d’essence à 1000 CFA (2 dollars américains) au lieu de 400 FCFA (0,7 dollars américains), et se ravitaillent dans des stations-service avec la complicité de certains agents.
« Nous avons du mal à arriver très tôt au port fluvial où nous allons quotidiennement acheter nos produits », a indiqué à IRIN Mme Jacqueline IBARA, revendeuse de poissons dans un petit marché de la place.
La rareté du carburant a non seulement contraint les bus à faire de courtes distances, mais elle a aussi occasionné la hausse du prix de la course de taxi qui est passée de 700 à 1000 FCFA.
La République du Congo est le quatrième producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne. Paradoxalement, les congolais ont toujours vécu des pénuries de produits pétroliers. La vente des produits pétroliers (diesel, essence, pétrole lampant…) est assurée par les sociétés X-Oil,Total-Congo, Texaco qui n’arrivent pas à répondre à la demande du consommateur, malgré l’approvisionnement qu’ils reçoivent de la Compagnie nationale de pétrole.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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