Au moins 120 personnes ont péri lors du naufrage d’un navire à bord duquel se trouvaient de nombreux occupants illégaux d’une île du Lac Volta, à l’est du Ghana, a indiqué la police locale.
Le navire qui se rendait samedi à Abotoase, dans la partie orientale du lac, transportait des personnes contraintes de quitter l’île de Dudzorme, dans la région de Tapa-Abotoase, à 150 km au nord-ouest d’Accra, la capitale.
Les occupants de l’île de Dudzorme – dont certains ont des liens de parenté avec les populations qui habitaient la région de la Volta avant qu’elle ne soit inondée dans les années 1960, devaient être évacués pour permettre la construction d’une réserve de faune sauvage, selon les services de la faune de l’Agence des forêts du Ghana.
Lundi, les pêcheurs et la police avaient retrouvé 40 survivants ainsi que les corps de six adultes et de trois enfants. « Le principal problème, ce sont les nombreux troncs d’arbre qui flottent en dessous de la surface de l’eau et qui rendent [les recherches] plus difficiles », a déclaré William Asiedu, le coordinateur de l’Organisation nationale de gestion des catastrophes.
Selon la police locale, le bateau transportait près de 150 personnes - soit plus du double de la capacité du navire – avec leur bétail, leurs effets personnels et des meubles. Le nombre précis des passagers n’est pas connu puisque le capitaine et son second ont également disparu dans le naufrage.
Plusieurs navires de transport de passagers ont déjà coulé dans les eaux peu profondes du lac Volta, le plus grand lac artificiel au monde créé avec la construction d’un barrage hydroélectrique et où une quantité innombrables de souches d’arbre et de débris flottent en dessous de la surface de l’eau. Selon le témoignage de certains rescapés, le navire était surchargé et s’est brisé en deux après avoir heurté un objet » à 18 km d’Abotoase.
« Cet incident est malencontreux mais il a été [causé par] l’irresponsabilité partagée des deux navigateurs et leur manque de professionnalisme », a déclaré Solomon Donkor, le chef de district de la région. « Je pense que nous devons renforcer les mesures de sécurité concernant la navigation des bateaux sur le lac. Cela fait plusieurs années que ces mesures ne sont plus respectées ».
Le navire qui se rendait samedi à Abotoase, dans la partie orientale du lac, transportait des personnes contraintes de quitter l’île de Dudzorme, dans la région de Tapa-Abotoase, à 150 km au nord-ouest d’Accra, la capitale.
Les occupants de l’île de Dudzorme – dont certains ont des liens de parenté avec les populations qui habitaient la région de la Volta avant qu’elle ne soit inondée dans les années 1960, devaient être évacués pour permettre la construction d’une réserve de faune sauvage, selon les services de la faune de l’Agence des forêts du Ghana.
Lundi, les pêcheurs et la police avaient retrouvé 40 survivants ainsi que les corps de six adultes et de trois enfants. « Le principal problème, ce sont les nombreux troncs d’arbre qui flottent en dessous de la surface de l’eau et qui rendent [les recherches] plus difficiles », a déclaré William Asiedu, le coordinateur de l’Organisation nationale de gestion des catastrophes.
Selon la police locale, le bateau transportait près de 150 personnes - soit plus du double de la capacité du navire – avec leur bétail, leurs effets personnels et des meubles. Le nombre précis des passagers n’est pas connu puisque le capitaine et son second ont également disparu dans le naufrage.
Plusieurs navires de transport de passagers ont déjà coulé dans les eaux peu profondes du lac Volta, le plus grand lac artificiel au monde créé avec la construction d’un barrage hydroélectrique et où une quantité innombrables de souches d’arbre et de débris flottent en dessous de la surface de l’eau. Selon le témoignage de certains rescapés, le navire était surchargé et s’est brisé en deux après avoir heurté un objet » à 18 km d’Abotoase.
« Cet incident est malencontreux mais il a été [causé par] l’irresponsabilité partagée des deux navigateurs et leur manque de professionnalisme », a déclaré Solomon Donkor, le chef de district de la région. « Je pense que nous devons renforcer les mesures de sécurité concernant la navigation des bateaux sur le lac. Cela fait plusieurs années que ces mesures ne sont plus respectées ».
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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