« C’est la première fois que le viol est considéré comme un crime contre l’humanité », a déclaré mercredi à IRIN Kemal Saiki, le porte-parole de la Mission des Nations unies en RDC.
Le procès des soldats s’est ouvert mardi dernier à Mbandaka, la capitale provinciale. Il fait suite à une enquête menée par la section des droits de l’homme de la MONUC, en avril 2004, au sujet des actes criminels commis en décembre 2003, à 300 km au nord-ouest de Mbandaka, près de la ville de Bongandanga.
Les combattants basés à Nsongo Mboyo ont accusé leurs supérieurs de s’être appropriés leurs salaires et se sont rebellés.
Ils ont pillé la quasi totalité des habitations des localités de Nsongo-Mboyo et de Bongandanga, a indiqué Kemal Saiki.
La plupart des femmes violées avaient moins de 18 ans, a-t-il précisé.
Les soldats ayant commis les viols sont d'anciens membres du Mouvement pour la Libération du Congo, une faction rebelle.
La prochaine audience est prévue pour le 18 octobre.
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