« Nous nous rangerons du côté des autorités de Kinshasa, si une attaque était lancée contre leur territoire. Nous partageons des informations avec elles et avec la MONUC », a confié à Kampala le Lieutenant Colonel Shaban Bantariza.
Bantariza a reconnu que les six chefs des milices armées du nord-est de la RDC qui ont créé la nouvelle coalition s’étaient récemment rencontrés à Kampala. Les autorités ougandaises violeraient les lois internationales si elles autorisaient les rebelles à s’installer sur leur territoire, ont indiqué dans un communiqué le gouvernement de RDC et la mission des Nations unies en RDC (MONUC).
La semaine dernière, le chef du service de presse de la MONUC, Kemal Saïki, a déclaré à propos de l’Ouganda : « Les autorités ougandaises ne doivent en aucun cas accepter ni tolérer qu’on utilise leur territoire comme base arrière, sanctuaire, terre d’asile ou point de transit pour livrer des armes aux milices congolaises ou étrangères opérant dans l’Ituri ou dans les régions du Kivu ».
Les chefs rebelles ont affirmé qu’ils ont créé cette alliance en vue de défendre les droits des populations de l’Ituri et des régions du nord Kivu. Mais selon Bantariza, les rebelles souhaitaient que tous leurs combattants soient intégrés à l’armée congolaise. A l’en croire, les rebelles étaient présents en Ouganda pour demander au gouvernement d’intercéder pour eux auprès du gouvernement de RDC afin qu’ils puissent transmettre leurs doléances aux autorités de Kinshasa.
Les chefs rebelles se sont plaints également du fait que la MONUC avait attaqué leurs troupes et arrêté leurs leaders, a ajouté Bantariza.
« Nous leur avons fait savoir que leur doléance serait mieux reçue s’ils s’engageaient à intégrer le gouvernement de Kinshasa », a-t-il précisé.
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