« Le Rwanda sera exonéré de 80 pour cent de ses obligations annuelles du service de sa dette à l’égard du Groupe de la Banque jusqu’au remboursement du montant total en juillet 2032 », a déclaré la Banque dans un communiqué publié depuis son siège social à Tunis, en Tunisie.
Selon le communiqué, le conseil d’administration a jugé que les reformes entreprises par le Rwanda étaient satisfaisantes pour bénéficier des avantages de l’initiative du PPTE (Pays pauvres très endettés). Les conditions à remplir étaient : mettre sur pied une stratégie de réduction de la pauvreté, maintenir la stabilité macroéconomique, mettre en œuvre des réformes structurelles dans le secteur du thé et atteindre les objectifs sociaux essentiels dans les domaines de l’éducation, de l’égalité des sexes et de la santé.
« Le Rwanda a, dans une large mesure, atteint la stabilité macro-économique », affirme la Banque.
Elle a aussi fait savoir que le pays avait enregistré des « progrès significatifs » en termes d’agriculture, d’éducation, de bonne gouvernance, de santé et de développement des infrastructures.
En avril dernier, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ont annoncé que le Rwanda avait pris les mesures nécessaires pour recevoir une réduction de sa dette équivalente à 1,4 milliards de dollars américains.
Mercredi, l’Agence de presse rwandaise a annoncé que les Pays-Bas avaient accepté d’accorder un financement de 27 millions d’euros pour soutenir le programme de décentralisation du Rwanda.
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