A la date du 17 mai, 11 cas au total, dont 9 mortels, ont été notifiés dans les districts d'Etoumbi et de Mbomo, a indiqué l'OMS. Un cas a été confirmé en laboratoire.
L'OMS a ajouté que le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) et l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), tous deux basés au Gabon, ont confirmé la fièvre hémorragique à virus Ebola sur un échantillon.
L'agence onusienne a précisé que 81 contacts étaient sous surveillance, dont 68 à Etoumbi et 13 à Mbomo.
Le Ministère de la Santé, le Bureau régional de l’OMS en l'Afrique et l'ONG Médecins sans Frontières - Hollande sont sur le terrain pour la surveillance, le suivi des contacts et la sensibilisation à la maladie dans les districts affectés, a indiqué l'OMS.
Les premiers décès sont survenus à partir du 27 avril dans les districts d'Etoumbi et de Mbomo.
Le virus Ebola se transmet par les fluides infectés du corps et est mortel dans 50 à 90 pour cent des cas. Il endommage les vaisseaux sanguins et provoque des hémorragies internes, diarrhées et des chocs.
La plus grande flambée épidémique est intervenue en 1995 en République Démocratique du Congo. Elle a fait 250 morts.
Le 12 mai, le ministre de la Santé Alphonse Gando a exhorté les populations des districts affectés à éviter tout contact avec les malades, et à ne toucher sous aucun prétexte les animaux de la forêt morts.
Près de 150 personnes sont mortes de la fièvre Ebola en 2003 dans la Cuvette Ouest. Le Gabon voisin a également connu des épidémies en 2001 et 2002.
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