«Il faut absolument éviter tout contact avec une personne infectée, même s’il s’agit d’un proche parent, et surtout de manipuler des cadavres d’animaux en forêt», a-t-il prévenu. «Il est très important de respecter ces consignes car le virus est extrêmement dangereux et contagieux».
Aucun traitement ne permet de guérir cette maladie transmise par les fluides corporels et qui, selon la souche contractée, s’avère mortelle dans 50 à 90% des cas.
Le virus responsable de la fièvre Ebola détruit les vaisseaux sanguins et entraîne des hémorragies, des diarrhées et des commotions.
La plus grave épidémie de fièvre Ebola qui a sévi en République démocratique du Congo en 1995 a fait plus de 250 morts.
Selon Gando, le district sanitaire d’Etoumbi dans le département de la Cuvette Ouest a enregistré depuis le 27 avril sept décès et trois patients présentant des signes cliniques similaires à ceux de la fièvre Ebola.
Une autre personne qui avait quitté la ville d’Etoumbi pour se rendre à Mbomo est aussi décédée après avoir présenté des symptômes semblables, a-t-il précisé. Etoumbi et Mbomo sont, respectivement, à 640 km et 700 km au nord de la capitale congolaise, Brazzaville.
Des experts ont été dépêchés dans la région par le gouvernement avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a confirmé Gando. Le gouvernement attend les résultats des analyses biologiques avant de savoir s’il s’agit ou non d’une nouvelle épidémie de fièvre Ebola.
Près de 150 personnes sont mortes de la fièvre Ebola en 2003 dans le département de la Cuvette Ouest. Le Gabon voisin a aussi connu des épisodes du virus en 2001 et 2002.
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