Quatre étudiants détenus depuis mars pour avoir pris part à une marche de protestation dans la plus grande université de Guinée ont entamé une grève de la faim pour réclamer leur mise en accusation devant des tribunaux ou leur libération, a déclaré à IRIN un de leurs camarades en fuite.
Sidique Kaba, un ancien leader étudiant qui a dû prendre la fuite après la tenue d’une manifestation pour protester contre la démolition des résidences universitaires et leur remplacement par des salles de cours, a déclaré que les quatre détenus avaient commencé leur grève de la faim dans la prison de haute sécurité de Conakry dimanche.
«Ils refusent la nourriture et l’eau», a-t-il déclaré au téléphone mercredi dernier, ajoutant que leur condition physique se détériorait.
Kaba est à la tête d’une association estudiantine interdite par le gouvernement après la marche de protestation de mars, la dernière d’une série de manifestations liées aux logements étudiants depuis l’année dernière.
Lui et les neuf autres membres actifs de l’association ont ensuite été exclus de l’université d’Etat Gamel Abdel Nassr. Depuis, ils sont traqués par la police, a affirmé Kaba.
«Nous vivons comme des rats, nous déplaçant d’une cachette à l’autre», a-t-il déclaré à IRIN.
L’assistant du directeur de prison a refusé d’infirmer ou de confirmer l'emprisonnement des étudiants ou leur grève de la faim. Il a indiqué à IRIN que seul le Ministre de l’intérieur Kiridi Bangoura était habilité à répondre à ces questions.
Sidique Kaba, un ancien leader étudiant qui a dû prendre la fuite après la tenue d’une manifestation pour protester contre la démolition des résidences universitaires et leur remplacement par des salles de cours, a déclaré que les quatre détenus avaient commencé leur grève de la faim dans la prison de haute sécurité de Conakry dimanche.
«Ils refusent la nourriture et l’eau», a-t-il déclaré au téléphone mercredi dernier, ajoutant que leur condition physique se détériorait.
Kaba est à la tête d’une association estudiantine interdite par le gouvernement après la marche de protestation de mars, la dernière d’une série de manifestations liées aux logements étudiants depuis l’année dernière.
Lui et les neuf autres membres actifs de l’association ont ensuite été exclus de l’université d’Etat Gamel Abdel Nassr. Depuis, ils sont traqués par la police, a affirmé Kaba.
«Nous vivons comme des rats, nous déplaçant d’une cachette à l’autre», a-t-il déclaré à IRIN.
L’assistant du directeur de prison a refusé d’infirmer ou de confirmer l'emprisonnement des étudiants ou leur grève de la faim. Il a indiqué à IRIN que seul le Ministre de l’intérieur Kiridi Bangoura était habilité à répondre à ces questions.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
Partager cet article
