"L'exploitation illégale demeure une des principales sources de financement des groupes impliqués dans la poursuite du conflit," ont constaté les experts. Pour ces derniers, il est une priorité "d'enrayer et si possible [d’]éradiquer, le trafic d'armes à destination de la RDC," a expliqué le communiqué.
Dans leur rapport les experts ont cité quelques 125 compagnies et individus directement ou indirectement impliqués dans ces trafics. Ils ont été répartis en cinq catégories selon leur niveau de coopération lors de l'enquête.
La partie de l'étude qui décrit "comment l'exploitation des ressources contribue au financement des armes et à la poursuite du conflit" a fait l'objet d'une transmission confidentielle au Conseil de Sécurité des Nations Unies, a indiqué le porte-parole de l'ONU.
Les experts onusiens ont ensuite recommandé "le renforcement des mesures prises pour contrôler efficacement la frontière, la dissolution des grandes compagnies minières dont l'Etat est propriétaire, l'intégration effective des forces armées de la RDC et la création d'un Fonds pour les ressources naturelles qui permettrait de s'assurer que les revenus provenant des mines bénéficieront à la population."
Ce rapport final est le quatrième. Il sera officiellement présenté au Conseil de Sécurité le jeudi 30 octobre par le président du groupe d'experts, l'ambassadeur égyptien Mahmoud Kassem.
[Voir le rapport final du groupe d'experts en anglais sur http://www.reliefweb.int/w/rwb.nsf/UNID/4B8C50FCE6C39577C1256DCD004F6DDC?OpenDocument]
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