Henrique Rosa, le Président par intérim de la Guinée-Bissau, a promis mardi, que plus de 10 mois d'arriérés de salaire seraient bientôt payés aux fonctionnaires.
M. Rosa, un homme d'affaires indépendant respecté, qui a été désigné pour diriger cette ancienne colonie portugaise, qui a renoué avec la démocratie après un coup d'état opéré le mois dernier, n'a pas précisé d'où pourrait provenir l'argent ou quand le paiement s'effectuerait
Il a informé que son gouvernement avait hérité de caisses vides, mais qu'il introduisait une nouvelle discipline dans la gestion financière qui lui permettrait de trouver des fonds.
M. Rosa a fait cette déclaration à l'endroit des journalistes, alors qu'il était sur le point de quitter le pays pour un périple qui le conduira en Libye, au Sénégal et en Gambie.
C'est la deuxième sortie de M. Rosa à l'extérieur de son pays, depuis sa prestation de serment le 28 septembre. La semaine dernière, il était au Ghana, au Nigeria et au Niger. Ce dernier pays détient actuellement la présidence de l'Union Economique Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA), qui contrôle le franc CFA, la monnaie en vigueur en Guinée-Bissau et dans la plupart des pays francophones de la région.
M. Rosa a remplacé l'ancien Président Kumba Yala, renversé par un coup d'état le 14 septembre, sans effusion de sang, mandaté par le haut commandement militaire. Kumba Yala, a été élu à une large majorité des voix en 2000, sur la liste électorale de l'unité nationale, après une courte mais destructrice guerre dans le pays. Cependant, il a été écarté du pouvoir, après s'être engagé dans la gestion, jugée calamiteuse, d'un gouvernement pratiquement inopérant.
Kumba Yala n'a pu régler les salaires des fonctionnaires, en particulier ceux des enseignants, du personnel de la santé et des soldats, ce qui a provoqué une vague de grèves et un profond malaise au sein des forces armées. Son renversement a suscité une levée de boucliers de la communauté internationale, mais a été salué avec soulagement par la plupart des 1,3 millions d'habitants de Guinée-Bissau.
M. Rosa, qui a dirigé la commission nationale électorale pendant les premières élections multipartites de Guinée-Bissau en 1994, a été chargé d'organiser de nouvelles élections parlementaires dans six mois, et un scrutin présidentiel une année plus tard.
M. Rosa, un homme d'affaires indépendant respecté, qui a été désigné pour diriger cette ancienne colonie portugaise, qui a renoué avec la démocratie après un coup d'état opéré le mois dernier, n'a pas précisé d'où pourrait provenir l'argent ou quand le paiement s'effectuerait
Il a informé que son gouvernement avait hérité de caisses vides, mais qu'il introduisait une nouvelle discipline dans la gestion financière qui lui permettrait de trouver des fonds.
M. Rosa a fait cette déclaration à l'endroit des journalistes, alors qu'il était sur le point de quitter le pays pour un périple qui le conduira en Libye, au Sénégal et en Gambie.
C'est la deuxième sortie de M. Rosa à l'extérieur de son pays, depuis sa prestation de serment le 28 septembre. La semaine dernière, il était au Ghana, au Nigeria et au Niger. Ce dernier pays détient actuellement la présidence de l'Union Economique Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA), qui contrôle le franc CFA, la monnaie en vigueur en Guinée-Bissau et dans la plupart des pays francophones de la région.
M. Rosa a remplacé l'ancien Président Kumba Yala, renversé par un coup d'état le 14 septembre, sans effusion de sang, mandaté par le haut commandement militaire. Kumba Yala, a été élu à une large majorité des voix en 2000, sur la liste électorale de l'unité nationale, après une courte mais destructrice guerre dans le pays. Cependant, il a été écarté du pouvoir, après s'être engagé dans la gestion, jugée calamiteuse, d'un gouvernement pratiquement inopérant.
Kumba Yala n'a pu régler les salaires des fonctionnaires, en particulier ceux des enseignants, du personnel de la santé et des soldats, ce qui a provoqué une vague de grèves et un profond malaise au sein des forces armées. Son renversement a suscité une levée de boucliers de la communauté internationale, mais a été salué avec soulagement par la plupart des 1,3 millions d'habitants de Guinée-Bissau.
M. Rosa, qui a dirigé la commission nationale électorale pendant les premières élections multipartites de Guinée-Bissau en 1994, a été chargé d'organiser de nouvelles élections parlementaires dans six mois, et un scrutin présidentiel une année plus tard.
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