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Les Mayi-Mayi et le RCD-Goma entament un processus de réconciliation dans le Sud-Kivu

Map of Democratic Republic of Congo (DRC)
La milice traditionnelle Mayi-Mayi et le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) ont entamé mardi dernier un processus de réconciliation dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), a indiqué mercredi la Monuc, la mission des Nations Unies en RDC. La rencontre s'est deroulée à Burale, une localité à 60 km au sud-est de Bukavu dans la province du Sud-Kivu.

Marcel Munga, le nouveau chef politique des Mayi-Mayi, a confirmé la rencontre, en précisant qu'une mission conjointe d'experts militaires des deux parties est venue sur terrain dans le but de parvenir à une réconciliation.

"C'est dans l'esprit de réconciliation qui caractérise l'état-major général de l'armée intégrée que ce contact entre militaires a été décidé afin de cesser les hostilités," a déclaré Marcel Munga.

La troisième brigade des Mayi-Mayi et la dixième brigade du RCD-Goma qui occupaient chacun une partie du territoire de Walungu se sont ainsi rencontrées, a annoncé pour sa part la radio Okapi de la MONUC. L'ordre de la rencontre émanait du général-major Sylvain Buki, issu du RCD-Goma et chef d'état-major de la force terrestre, et de Padiri Bulenda, commandant d'une région militaire et ancien leader des Mayi-Mayi, a encore précisé la radio Okapi.

Cette commission mixte comporte six militaires des deux camps.

"Elle est chargée d’assurer la police entre les deux forces en attendant la fusion des différentes factions," a expliqué la MONUC.

Les Mayi-Mayi et le RCD-Goma se battent en effet encore dans l'Est de la RDC, malgré leur participation au sein du gouvernement d'union nationale, depuis le 30 juin, et des institutions de la transition.

Les Mayi-Mayi ont toujours lutté contre l'occupation du territoire congolais par le Rwanda et l'Ouganda, et aussi contre le RCD-Goma, l'allié du Rwanda.

Concernant le nouveau processus de réconciliation, Marcel Munga a, néanmoins, émis des réserves.

"Le processus est engagé, mais il faut voir la matérialisation, la concrétisation de tout cela. Il faut attendre l'intégration [dans l'armée unifiée]. Celle-ci doit commencer dans les esprits de chacun," a-t-il dit.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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