Selon le rapport, la somme dérobée a avoisiné les 20.000 dollars US. Un ordinateur, un billet d'avion et cinq téléphones portables ont également été volés.
Les faits se sont déroulés dimanche soir, peu avant 19 h, au moment où huit expatriés, rassemblés dans la maison du JRS dans le quartier de Gatoke, célébraient la messe dominicale.
Quatre individus, armés d'une kalachnikov, d'un fusil d'assaut et de deux pistolets, sont entrés dans l'enceinte, après avoir violemment maltraité la sentinelle.
Les agresseurs ont ensuite menacé de leurs armes les membres de l'équipe JRS en exigeant de l'argent et l'ouverture d'un présumé coffre-fort.
Ils connaissaient apparemment le nom du directeur national du SJR, Vincent de Marcillac, puisque l'un d'eux s'était écrié, d'après le communiqué, "Toi, Père Vincent, nous allons te tuer".
La somme récoltée ne satisfaisant pas les bandits, ils ont insisté pour connaître l'endroit du coffre-fort. Ils ont alors commencé un compte à rebours à partir de 10.
Sous la terreur, l'un des expatriés a, alors, proposé de se rendre au bureau du JRS, situé un kilomètre plus loin, là où se trouvait effectivement le coffre.
Après avoir enfermé six des huit expatriés, le commando s'est rendu au bureau accompagné du directeur national et d’un collègue, puis a pillé le coffre.
Selon le JRS, un des agresseurs avait dit "être un lieutenant de l'armée burundaise agissant en mission". L'officier avait informé le Père Vincent "que les services de sécurité étaient au courant que [le Père] donnait de l'argent aux rebelles," a rapporté le communiqué.
Une vingtaine de minutes après la fuite des voleurs, les membres du JRS ont été libérés par d'autres personnes de l'ONG. L'organisation n'a déploré aucune perte humaine.
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