1. Accueil
  2. East Africa
  3. Rwanda

Les réfugiés peuvent retourner sans danger au Rwanda, estime le Haut Commissaire

Les réfugiés rwandais de Tanzanie et de l'Ouganda peuvent retourner sans
danger chez eux au Rwanda, a déclaré à IRIN le Haut Commissaire de l'ONU
pour les réfugiés, Ruud Lubbers, mardi, en précisant toutefois que tout rapatriement de réfugiés doit impérativement se faire sur une base
volontaire.

M. Lubbers, qui visitait l'Ouganda et la Tanzanie dans le cadre d'une
tournée de l'Afrique de l'Est, prenait la parole lors d'une conférence de presse à Nairobi. "En Tanzanie, nous avons informé les réfugiés qu'ils pouvaient désormais retourner au Rwanda. Certains y sont déjà revenus, mais d'autres demeurent encore [en Tanzanie]", dit-il.

Il a indiqué que la décision prise par le gouvernement tanzanien de
rapatrier la plupart des réfugiés rwandais avant la fin-mars, a entraîné plusieurs d'entre eux à se rendre en Ouganda. Ces gens, dit-il, "n'étaient plus des réfugiés, mais ils pourraient s'enregistrer individuellement en tant que réfugiés" en Ouganda.

Le 12 avril, une ONG internationale appelée Lawyers Committee a rendu
publique à New York une déclaration indiquant qu'au moins 6 000 personnes, surtout des Rwandais et des Burundais ayant quitté la Tanzanie, vivaient dans des camps non officiels situés au sud-ouest de l'Ouganda, sans nourriture suffisante, ni gîtes, ni soins médicaux.

"Depuis plus d'un an et demi, ce groupe de réfugiés, surtout composé de Rwandais et de Burundais, parvenait péniblement à survivre dans des camps non officiels, sans pouvoir travailler légalement et sans recevoir la moindre aide humanitaire", a révélé le Comité.

M. Lubbers a par ailleurs déclaré qu'il n'avait découvert aucune preuve pour étayer les spéculations selon lesquelles un camp de réfugiés en Ouganda serait utilisé par des Ougandais pour entraîner des dissidents rwandais. M. Lubbers a visité le camp de réfugiés de Kiryandogo, dans le district de
Masindi, au nord-est de l'Ouganda, lorsqu'il se trouvait en Ouganda.

"Nous n'avons trouvé aucune indication à l'effet qu'il s'agirait d'un camp pour entraîner des dissidents au combat", dit-il.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join