"Les (pays) donateurs ont accepté de soutenir une force de 350 hommes", a
déclaré à IRIN le commandant du contingent de la CEMAC en RCA, Martin
Mavoungou.
Cette force, qui comprend actuellement 272 soldats du Gabon et de la République du Congo, a initialement été amenée en RCA pour protéger l'ancien président, Ange-Félix Patassé, sécuriser la zone frontalière entre la RCA et le Tchad, et restructurer l'armée centrafricaine. Le 15 mars, M. Patassé a été évincé du pouvoir à la suite d'un coup d'État dirigé par François Bozizé, qui s'est autoproclamé nouveau président du pays.
M. Mavoungou a indiqué que les dirigeants de la CEMAC discutaient d'un nouveau mandat pour la force, précisant qu'un projet de décision à cet égard circulait actuellement afin de recueillir "des amendements et des
suggestions". Il a aussi mentionné que les ministres gabonais des Affaires étrangères et de la Défense, Jean Ping et Ali Bongo, avaient visité la RCA lundi pour évaluer la situation du pays.
Un sommet tenu à Brazzaville le 21 mars a accepté que les troupes
tchadiennes, venues en RCA pour sécuriser la capitale, à l'invitation de M. Bozizé, quatre jours après son coup d'État, soient intégrées dans la force de la CEMAC. M. Mavounga a ajouté que le nombre de soldats tchadiens qui feront partie de la nouvelle force de la CEMAC, n'avait pas encore été déterminé.
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