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La force régionale de paix commence à patrouiller dans les rues de Bangui

Les troupes de maintien de la paix de la Communauté économique et monétaire
des États de l'Afrique centrale (CEMAC) ont commencé à effectuer des
patrouilles dans les rues de Bangui, capitale de la tourmentée République
centrafricaine (RCA).

"Tandis que nous attendons les conditions propices pour réaliser nos deux autres missions, les forces de la CEMAC ont commencé à patrouiller partout dans Bangui", a déclaré aux journalistes le commandant de la force, le général Rachid Ahmed Ratanga, jeudi à Bangui.

La force a déjà commencé à assurer la protection du président Ange-Félix
Patassé. Ses deux autres missions consisteront à surveiller la frontière Centrafrique-Tchad et à restructurer l'armée centrafricaine. "Nous disposons
des moyens nécessaires pour accomplir notre mission", a assuré M. Ratanga.

Le contingent de 231 soldats gabonais, déployé en RCA depuis le
début-décembre, représente jusqu'ici la seule force de la CEMAC dans le
pays. D'autres contingents doivent aussi provenir de la République du Congo ainsi que d'autres pays de la région. Le retrait complet des soldats libyens, qui ont constamment protégé M. Patassé depuis le coup d'État raté de l'ancien président André Kolingba, doit coïncider avec l'arrivée des troupes encore manquantes de la force de la CEMAC, qui comptera alors 350 soldats.

"Il ne fait aucun doute que les troupes libyennes vont se retirer lorsque tous mes contingents, particulièrement les Congolais, arriveront à Bangui", d'ajouter M. Ratanga.

Les Libyens faisaient partie de la force de la Communauté des États
sahélo-sahariens, qui est maintenant en train de se retirer du pays. Cette
force comprenait aussi des contingents de Djibouti et du Soudan.

On ne sait toujours pas quand l'autre allié de M. Patassé, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), un mouvement rebelle de la République
démocratique du Congo, quittera le pays. Quelque 3 000 combattants du MLC, dont plusieurs n'avaient jamais manié un fusil auparavant, ont été accusés d'avoir fréquemment abattu des civils, pillé des maisons et commis des viols, selon ce qu'a rapporté la BBC samedi.

Citant des sources indépendantes, la BBC a aussi révélé que "jusqu'à 125"
hommes du MLC ont péri la semaine dernière dans le village de Mallo, près de Damara. On croit que ce sont essentiellement le MLC et les troupes libyennes qui ont chassé les partisans de l'ancien chef d'état-major de l'armée centrafricaine, le général François Bozizé, qui ont envahi Bangui le 25 octobre.

Dans un incident séparé survenu le 26 décembre, des hommes armés en
uniforme, que l'on croit être des policiers, ont abattu un soldat libyen qui accompagnait une femme centrafricaine. La station gouvernementale Radio Centrafrique a annoncé, le 27, que l'on ne connaissait ni les motifs, ni
l'identité des meurtriers. Toutefois, le major Abdel Baset Al-Lafi (qui
faisait partie des soldats libyens revenus dans leur pays samedi, après une mission d'une année en RCA) a affirmé à l'agence Associated Press qu'aucun des 81 Libyens déployés en Centrafrique n'avait perdu la vie durant leur mission.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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