Dans le cadre d'un effort particulier d'une durée d'une semaine, amorcé
lundi avec le départ de 479 réfugiés, le HCR a indiqué qu'il aiderait
quelque 19 000 réfugiés du camp de Ngara, au nord-ouest de la Tanzanie, à faire de même. "Le nombre des réfugiés rwandais désireux de rentrer chez eux avec l'assistance du HCR a augmenté graduellement depuis avril, alors qu'un peu plus de 124 sont retournés", rapporte le HCR. "Jusqu'en novembre, plus de 2 000 Rwandais ont décidé d'être rapatriés".
À la fin de la présente opération, durant laquelle des convois effectuent quotidiennement le voyage de retour, "l'opération de rapatriement devrait revenir à son programme normal, comprenant deux convois hebdomadaires, d'ici
la fin de l'année", précise l'agence.
Les gens veulent retourner, ajoute l'agence, en partie à la suite des
mesures adoptées pour renforcer la confiance, comme les deux récentes
visites exploratoires effectuées au Rwanda (par des réfugiés rwandais). "La majorité de ceux qui sont retournés récemment affirment qu'ils se sentaient encouragés à revenir au pays après l'entrée en fonction des juridictions
Gacaca, des tribunaux traditionnels locaux qui s'efforcent de résoudre les litiges judiciaires remontant au génocide de 1994", signale le HCR.
Les rapatriements sont effectués dans le cadre de la Commission tripartite
pour le rapatriement volontaire au Rwanda, créée par un accord signé en
septembre par l'Agence de l'ONU pour les réfugiés et les gouvernements du
Rwanda et de la Tanzanie. Le HCR rappelle par ailleurs que quelque 7 100 Rwandais sont déjà retournés volontairement dans leur pays cette année.
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