Les deux groupes ont repris les discussions après avoir eu, tôt mercredi, des réunions séparées avec le médiateur, le président togolais Gnassingbé Eyadéma, a précisé la source.
Les pourparlers, qui devaient débuter lundi, ont été retardés car la délégation des rebelles n'était pas encore retournée à Lomé et avait menacé de se retirer des négociations si leurs doléances politiques, telles que la démission du président Laurent Gbagbo et l'organisation de nouvelles élections, ne sont pas incluses dans les négociations en cours.
Le Gouvernement s'est déclaré prêt à entendre "toutes les demandes" mais a noté qu'il ne "commettra pas de suicide". Il a exigé que les rebelles déposent leurs armes.
Selon la source, les insurgés ont proposé mercredi l'inclusion de représentants de la société civile "clairement en cette qualité, sans affiliation aucune avec le gouvernement ou du côté rebelle", ainsi que celle des chefs des partis politiques.
Dans le même contexte, les chefs de la Défense de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) devaient se réunir mercredi après-midi à Abuja, la capitale nigériane, pour discuter de la composition de la force-tampon qui sera déployée en Côte d'Ivoire.
Les chefs militaires représentent neuf Etats qui se sont engagés à fournir 2 386 soldats pour surveiller le cessez-le-feu entre le Gouvernement et les rebelles, a indiqué l'AFP. Ces soldats prendront le relais de la force française déployée dans le pays pour protéger les expatriés à l'issue du soulèvement du 19 septembre dernier puis qui était restée pour veiller au respect du cessez-le-feu conclu le 17 octobre dernier.
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