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Le gouvernement est ambigüe sur la décision concernant Bakassi

Country Map - Nigeria (The Bakassi Peninsula)
BBC
The disputed Bakassi Peninsula
Le Nigeria a eu une réaction ambigüe face à la décision jeudi de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant son contentieux frontalier avec le Cameroun, et a déclaré qu'il analysera le jugement qui, selon lui, n'affectera ni ses citoyens ni ses ressources pétrolières.

Le verdict de la CIJ est que la presqu'île de Bakassi (riche en pétrole) relève de la souveraineté du Cameroun et que le Nigeria doit immédiatement retirer ses troupes et son administration de la région, qui est essentiellement peuplée de Nigérians.

Certains aspects de la décision couvrant les 1 500 km de frontière entre les deux pays étaient favorables au Nigeria.

Le Nigeria, affirmait jeudi soir un communiqué du ministère de la Justice, espérait que l'arrêt « résoudrait de nombreux problèmes en suspens entre les deux Etats et fournirait une voie à suivre », ajoutant qu'il n'était pas approprié de parler du jugement en termes de gagnants et de perdants.

Il a néanmoins ajouté: "Il ne sera aucunement demandé aux ressortissants du Nigeria de partir d'où ils vivent à présent. Le jugement n'aura aucun effet sur les réserves de pétrole et de gaz naturel du Nigeria ».

Tout ajustement aux frontières des deux pays, conformément au jugement de la CIJ, rendrait les habitants de la péninsule Camerounais et ferait perdre au Nigeria certains champs pétroliers clé.

Les compagnies pétrolières internationales dont les concessions pourraient être affectées par un tel ajustement sont notamment ExxonMobil et Baker Hughes Corporation, sises aux Etats-Unis, Addax Oil, basée en Suisse, et la compagnie française TotalFinaElf, qui a des intérêts pétroliers des deux côtés.

Les responsables militaires nigérians sont également préoccupés par le fait que le commandement naval pour l'Est du pays, basé à Calabar, une ville du sud-est, perdra son accès à l'Océan atlantique par le biais de l'estuaire Rio del Rey.

Le communiqué indique que le gouvernement nigérian était prêt à mener des consultations sur la décision de la CIJ. « Il est évident qu'il y a eu des gains et des pertes pour les deux côtés. Cela est naturel dans une affaire aussi importante et complexe que celle-ci », a-t-il conclu.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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