(SADC), alliées au Gouvernement de la République démocratique du Congo, ont
achevé leur retrait de la province de l'Équateur, dans l'ouest de la RDC, et fermé leur quartier général du nord, à Mbandaka.
La fermeture du poste de commandement de Mbandaka signifie qu'il ne reste
plus un seul soldat de l'Angola, de la Namibie ou du Zimbabwe dans la
province, a révélé à IRIN le major Alphonse Makatore, porte-parole des
forces de la SADC.
Selon un communiqué de la SADC, le retrait s'effectue conformément à
l'accord de paix de Lusaka, de 1999.
M. Makatore et le ministre délégué à la Défense de la RDC, Irung Awan, n'ont pas voulu révéler le nombre exact des soldats de la SADC en RDC durant cette guerre de quatre ans. "On trouvait à Mbandaka un nombre raisonnable de soldats alliés", a simplement déclaré M. Awan.
Selon la Mission de l'ONU en RDC (MONUC), 1 595 soldats du Zimbabwe (ZDF), 1 755 soldats ougandais (UPDF) et 1 435 soldats rwandais se sont retirés de la RDC depuis trois semaines. La Namibie a retiré toutes ses troupes. De son côté, l'Angola n'a maintenu dans le pays qu'un petit nombre, "symbolique", de soldats, a avoué M. Awan à IRIN. Des sources gouvernementales ont pour leur part informé IRIN que le Zimbabwe était en train de retirer du pays près de 3000 soldats.
Le Zimbabwe a déployé des troupes en RDC en 1998 pour soutenir le
gouvernement de feu Laurent-Désiré Kabila et, par la suite, celui de son
fils Joseph. Depuis le 2 août 1998, l'Ouganda et le Rwanda se sont engagés en faveur de l'opposition armée au Gouvernement de Kinshasa. Le Zimbabwe, l'Angola et la Namibie ont pour leur part soutenu M. Kabila.
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