Ces derniers ont indiqué que deux groupes de femmes, au nombre de 2 000 chacun, des communautés Itsekiri et Ijaw non loin de là, étaient arrivés, tôt le matin, devant l’entrée des bureaux régionaux des deux compagnies et avaient interdit l’accès aux employés. Elles portaient des pancartes dénonçant la pollution de l’environnement, qu’elles reprochent aux compagnies.
"Devant l’entrée des locaux de Shell, un agent de police a abattu une des femmes alors qu’ils nous chassaient », a déclaré à IRIN une manifestante,Teresa Ginibo.
Shell a informé dans un communiqué que les manifestantes dans les locaux étaient les épouses des employés ayant un contrat avec la compagnie pour réclamer des meilleures conditions de service.
"Tout porte à croire que le piquet fait suite à un autre observé le mois dernier par les chauffeurs contractants pour des revendications sociales », stipule le communiqué signé par le porte-parole de la compagnie,Donald Boham. Il a ajouté que des efforts sont en cours pour résoudre le litige.
Il n’y a pas eu de commentaire de ChevronTexaco au sujet de la présence des manifestantes dans ses locaux.
Il y a eu une vague de protestations conduites par des femmes dans la région agitée mais paupérisée du Delta du fleuve Niger depuis que des groupes de manifestantes ont occupé plusieurs installations de Chevron-texaco le mois dernier, pour réclamer des emplois pour leurs enfants et leurs époux, des allocations et des facilités de microcrédit.
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