Le rapatriement des réfugiés sierra léonais du Liberia par la mer a débuté vendredi et va continuer à un rythme hebdomadaire de 600 personnes, a rapporté ce mardi le Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Quelque 4 500 réfugiés se sont inscrits pour retourner dans leur pays, précise le HCR.
Le navire ‘MV Christmas Day’ a affrété dimanche un premier groupe de 300 personnes à la capitale de la Sierra Leone, Freetown. Il est sur le chemin du retour vers la capitale libérienne, Monrovia, pour prendre 300 autres personnes mercredi, a informé Kris Janowski, porte-parole du HCR, lors d’une conférence de presse à Genève.
"Le rapatriement par la mer est actuellement l’unique moyen raisonnablement sûr d’amener les Sierra Léonais chez eux puisque les récents combats ont rendu les mouvements terrestres inconcevables», a ajouté M. Janowski.
Quelque 10 848 réfugiés ont été rapatriés par la route depuis la mi-février, mais le programme a été suspendu en avril à cause des élections en Sierra Leone et de l’instabilité grandissante au Liberia.
Le rapatriement des Sierra Léonais de Guinée restera suspendu pour deux à trois semaines encore en raison des contraintes financières et logistiques et pour permettre l’utilisation de la capacité de transport du HCR en vue de transférer d’autres réfugiés libériens des zones frontalières vers des camps qui existent à l’intérieur de la Sierra Leone, a poursuivi M. Janowski.
D’autre part, le HCR a indiqué que les rebelles libériens qui retenaient cinq infirmières ont établi un contact radio avec le directeur du bureau à Monrovia de l’ONG libérienne MERCI pour laquelle elles travaillaient. Le HCR a informé que l’ONG a pu s’entretenir avec l’une des infirmières, enlevées le 20 juin au cours d’une attaque rebelle contre Sinje, à 80 km au nord-ouest de Monrovia. Appelant à leur libération, le HCR a ajouté que leur situation était extrêmement préoccupante. Plusieurs autres appels en faveur de la remise en liberté des infirmières avaient été lancés.
Vendredi, le HCR a également manifesté sa profonde inquiétude au sujet des milliers de réfugiés qui n’ont pas été retrouvés à l’issue de l’offensive contre Sinje. Avant l’attaque, le camp hébergeait plus de 11 000 réfugiés sierra léonais et 13 000 déplacés libériens.
Au cours des trois derniers mois, au moins 32 000 réfugiés libériens et 4 000 rapatriés sierra léonais sont arrivés en Sierra Leone en franchissant des points de passage du côté de la frontière sud-est. Cependant, l’affluence des réfugiés et des rapatriés a diminué de 200 par jour, début juillet, à 20 par jour il y a une semaine, a noté le HCR.
Le navire ‘MV Christmas Day’ a affrété dimanche un premier groupe de 300 personnes à la capitale de la Sierra Leone, Freetown. Il est sur le chemin du retour vers la capitale libérienne, Monrovia, pour prendre 300 autres personnes mercredi, a informé Kris Janowski, porte-parole du HCR, lors d’une conférence de presse à Genève.
"Le rapatriement par la mer est actuellement l’unique moyen raisonnablement sûr d’amener les Sierra Léonais chez eux puisque les récents combats ont rendu les mouvements terrestres inconcevables», a ajouté M. Janowski.
Quelque 10 848 réfugiés ont été rapatriés par la route depuis la mi-février, mais le programme a été suspendu en avril à cause des élections en Sierra Leone et de l’instabilité grandissante au Liberia.
Le rapatriement des Sierra Léonais de Guinée restera suspendu pour deux à trois semaines encore en raison des contraintes financières et logistiques et pour permettre l’utilisation de la capacité de transport du HCR en vue de transférer d’autres réfugiés libériens des zones frontalières vers des camps qui existent à l’intérieur de la Sierra Leone, a poursuivi M. Janowski.
D’autre part, le HCR a indiqué que les rebelles libériens qui retenaient cinq infirmières ont établi un contact radio avec le directeur du bureau à Monrovia de l’ONG libérienne MERCI pour laquelle elles travaillaient. Le HCR a informé que l’ONG a pu s’entretenir avec l’une des infirmières, enlevées le 20 juin au cours d’une attaque rebelle contre Sinje, à 80 km au nord-ouest de Monrovia. Appelant à leur libération, le HCR a ajouté que leur situation était extrêmement préoccupante. Plusieurs autres appels en faveur de la remise en liberté des infirmières avaient été lancés.
Vendredi, le HCR a également manifesté sa profonde inquiétude au sujet des milliers de réfugiés qui n’ont pas été retrouvés à l’issue de l’offensive contre Sinje. Avant l’attaque, le camp hébergeait plus de 11 000 réfugiés sierra léonais et 13 000 déplacés libériens.
Au cours des trois derniers mois, au moins 32 000 réfugiés libériens et 4 000 rapatriés sierra léonais sont arrivés en Sierra Leone en franchissant des points de passage du côté de la frontière sud-est. Cependant, l’affluence des réfugiés et des rapatriés a diminué de 200 par jour, début juillet, à 20 par jour il y a une semaine, a noté le HCR.
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