S'adressant à des journalistes à Kinshasa, la capitale du pays, il a ajouté: "J'espère que cela sera décidé dans le courant des trois premiers mois de l'année prochaine."
Qualifiant d'extraordinaires les réformes économiques appliquées l'an passé par le gouvernement, il a souligné qu'elles avaient permis d'atteindre une stabilité de la devise et du budget. "Il est incroyable de penser que l'inflation est à moins de 10 pour cent alors qu'elle était à plus de 500 pour cent l'année précédente," a constaté M. Wolfensohn.
Suite à une rupture des relations entre la Banque mondiale et la RDC en 1993, une reprise de la coopération a été annoncée en juin avec l'accord d'un prêt de 450 millions de dollars. Le président de l'institution a indiqué que les fonds seraient utilisés "au profit de la population" - pour des projets visant à lutter contre le Sida/VIH, à développer l'éducation et la santé, et à construire des infrastructures.
Plus tard dans la journée de dimanche, M. Wolfensohn s'est rendu à Kigali où il a rencontré le président rwandais Paul Kagamé afin de discuter de l'économie du pays. Faisant allusion à l'occupation rwandaise sur le territoire congolais, M. Wolfensohn a déclaré: "Les deux pays [le Rwanda et la RDC] doivent s'écouter mutuellement. Nous ne voulons plus de morts, que ce soit des Rwandais ou des Congolais." Il s'est dit totalement engagé à obtenir la paix dans la région.
Lundi, il poursuivra sa tournée africaine à Dar es Salaam, en Tanzanie, où il doit s'entretenir avec les ministres des finances des pays africains touchés par des conflits: l'Angola, le Burundi, la RDC, la Guinée-Bissau, la République du Congo, le Mozambique, le Rwanda, la Sierra Leone et l'Ouganda.
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