République démocratique du Congo, sont « omniprésentes » dans les
territoires contrôlés par les rebelles à l'est du pays, dénonce l'
association de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW).
Le rapport publié jeudi par HRW intitulé « La guerre dans la guerre :
violences sexuelles contre la population féminine à l'est du Congo » (Titre original : The War within the War: Sexual Violence Against Women and Girls in Eastern Congo) se concentre sur la pratique répandue, et dans certains cas systématique, du viol par les troupes rwandaises et leurs alliés
rebelles, le Rassemblement congolais pour la démocratie, ainsi que les
groupes armés rivaux du Burundi et du Rwanda et les milices ethniques, les
Mayi-Mayi.
Certains combattants voient dans le viol une forme de « punition » pour les
populations civiles accusées de coopérer avec « l'ennemi », indique HRW.Dans d'autres cas, des femmes et des fillettes sont enlevées et contraintes d'offrir des services sexuels et domestiques sur des périodes de plus de
douze mois.
Les soins médicaux dans la région sont quasiment inexistants, et le taux de
VIH/sida dépasserait les 50 pour cent parmi les forces combattantes,
rapporte HRW. « Le viol dans ces circonstances peut être une peine de
mort, » ajoute HRW.
« Les combattants doivent diriger leur violence contre les cibles militaires
reconnues, et non contre des femmes et des fillettes qui ont la malchance de
croiser leur chemin. Ceux qui font subir des sévices aux femmes doivent être tenus responsables de leurs actes, » déclare Alison des Forges, conseillère principale pour la division Afrique de HRW.
[Dossier complet sur : www.hrw.org/reports/2002/drc]
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