Les co-plaignants, la FIDH et la Ligue française des droits de l’homme, ont indiqué que la plainte est à l’encontre du ministre de l’Intérieur, de plusieurs hauts fonctionnaires des services de sécurité mauritaniens et de toute autre personne impliquée.
D’après la FIDH, M. Baba a été arrêté le 12 avril, dès son arrivée en Mauritanie pour « rendre visite à sa famille », et a été emmené au quartier général des services de sécurité dans la capitale, Nouakchott.
"Durant l’interrogatoire, M. Baba s’est rendu compte que les autorités mauritaniennes tentaient d’établir un lien entre lui et un mouvement opposant clandestin. M. Baba, qui avait été déjà déshabillé, a été soumis à plusieurs techniques de torture jour après jour: la torture dite « jaguar » ou « debout assis », la privation de sommeil et la violence appliquées aux organes génitaux », a précisé la FIDH. Il a été remis en liberté neuf jours après.
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