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Des organisations appellent à un contrôle accru de la mouche tsé-tsé

Quatre organisations internationales ont appelé à l’adoption d’une approche plus intégrée pour contrôler la mouche tsé-tsé, qui transmet la maladie du sommeil aux humains et la Nagana au bétail. Ces maladies, qui sévissent dans 37 pays sub-sahariens, menacent 50 millions de personnes et 48 millions de têtes de bétail.

Les organisations sont l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Organisation de l’unité africaine et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

"Il est estimé que 500 000 personnes, dont la majorité est morte à cause d’une absence de traitement, sont infectées par la maladie du sommeil », ont-elles affirmé dans un rapport conjoint paru jeudi. « La Nagana a un impact sérieux sur l’agriculture africaine, avec des pertes annuelles dans la production de l’élevage évaluée à 1,2 million de dollars ».

La moitié de la population dans les régions de l’Afrique sub-saharienne infestées par la mouche tsé-tsé, ajoute le rapport, souffre d’une insécurité alimentaire. Près de 85 pour cent des habitants vivent dans des zones rurales, oú 80 pour cent de la population dépend de la production agricole pour subsister.

Le rapport est issu d’un atelier à Rome tendant à harmoniser les activités liées au Programme contre la Trypanosomiase africaine [Program Against African Trypanosomiasis (PAAT)] et aux Campagnes panafricaines pour l’éradiction de la trypanosomiase et de la mouche tsé-tsé [Pan-African Tsetse and Trypanosomiasis Eradication Campaigns (PATTEC)]. Ont été discutés des projets spécifiques sur la mouche
tsé-tsé et la trypanosomiase en Ethiopie,au Burkina Faso et au Mali.

La maladie du sommeil est endémique en Afrique sub-saharienne oú vivent les mouches tsé-tsé. Trois épidémies graves se sont produites en Afrique au cours du siècle dernier. La première, en 1896-1906, a surtout sévi en Ouganda et dans la Bassin du Congo. La deuxième, en 1920, a affecté plusieurs pays africains, tandis que la troisième, qui s’est déclarée en 1970, perdure encore.

Les symptômes incluent des poussées de fièvre, des maux de tête, des douleurs dans les articulations et des démangeaisons. Ensuite, le parasite franchit la barrière sanguine cérébrale et finit par affecter le système nerveux central, entraînant une confusion, des troubles sensoriels et une mauvaise coordination. Il perturbe alors le cycle du sommeil, d’où le nom de « maladie du sommeil » et, en l’absence d’un traitement, il provoque toujours la mort, d’après l’OMS.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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