volonté d'entamer « dès que possible » dans la capitale Bujumbura, des
pourparlers de cessez-le-feu avec les leaders militaires et politiques, a
annoncé le ministère tanzanien des affaires étrangères.
Les rebelles ont fait part de leur décision à l'issue de discussions qui se sont tenues du 28 mai au 3 juin à Dar es Salaam entre le Conseil national
pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) et le gouvernement tanzanien.
Ces consultations, qui succédaient à une rencontre avec la Tanzanie du 13 au
20 mars dernier, ont porté sur la nature des différents éléments d'un
éventuel accord de cessez-le-feu.
Le FDD est l'un des deux mouvements rebelles hutus qui combattent le
gouvernement burundais. Cependant, le plus actif des deux groupes, les
Forces nationales de libération, a poursuivi la guerre malgré la mise en
place il y a sept mois, d'un gouvernement transitoire de cohabitation entre
les Hutus et les Tutsis burundais. A ce jour, les deux groupes ont anéanti
tous les espoirs de paix dans le pays en refusant de reconnaître le nouveau
gouvernement.
L'ambassadeur, M. W. Mangachi, a dirigé la délégation tanzanienne pendant les pourparlers, tandis que la délégation rebelle était dirigée par le
secrétaire général du CNDD-FDD, Radjabu Husseen.
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