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Besoin désespéré de financement

Country Map - Mauritania IRIN
Deux mois après que le Programme alimentaire mondial (PAM) ait lancé un appel d'aide alimentaire pour 7,5 millions de dollars en faveur des victimes de la sécheresse et des inondations en Mauritanie, la mise en oeuvre de l'opération de secours accuse du retard à cause d'un manque de financement.

"Je suis inquiet par rapport à la mobilisation internationale des fonds », a confié à IRIN le directeur du PAM dans le pays, Philippe Guyon-Le Bouffy, depuis son bureau à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie.

Depuis le 3 avril, date du lancement de l'appel, des dons sont parvenus seulement de la Finlande, qui a offert 200 000 dollars, et de l'Italie (91 000 dollars), bien que M. Guyon-Le Bouffy ait affirmé mardi que de nouvelles annonces de contributions ont été faites. Celles-ci incluent une promesse de financement de l'achat de 235 tonnes d'huile, et un engagement de l'Irlande à offrir 640 tonnes de blé.

Les 7,5 millions de dollars seraient utilisés pour acheter de grandes quantités de sel, de blé, de riz et d'huile de cuisine pour quelque 250 000 Mauritaniens confrontés à de graves pénuries alimentaires à la suite d'une mauvaise saison agricole et de l'inclémence du temps au début de l'année en cours, qui a décimé les cultures et le bétail. L'aide alimentaire bénéficierait principalement aux habitants de la région du sud, bordant le nord du Sénégal, qui fut également affectée par les inondations et la sécheresse.

L'absence d'aliments de base et le coût élevé de telles marchandises, quand elles sont disponibles, ont forcé les habitants à adopter des « stratégies de survie » comme l'exode vers les grandes villes ou les pays voisins et l'emprunt d'argent. Certains dépendent aussi de plus en plus des graines et des céréales sauvages. Cette situation commence à inquiéter les autorités car les habitants cueillent des graines vertes, qui peuvent provoquer une diarrhée et un empoisonnement, ce qui aggraverait leur état de santé d'ores et déjà fragile, a souligné le fonctionnaire du PAM.

Traditionnellement, les habitants des zones affectées commencent à cueillir ces graines vers le mois de juin. Le fait que cette années ils se sont mis à le faire plusieurs mois plus tôt montre que le problème est « sérieux », a conclu M. Guyon-LeBouffy.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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