Dans une mise à jour publiée vendredi sur la situation humanitaire dans le pays, le bureau des coordonnateurs résidents et humanitaires de l’ONU a indiqué que les organismes d’aide étaient prêts à procéder aux approvisionnements d’urgence vers Kindamba, ville qui a accueilli quelque 5 000 Congolais déplacés. Ils y sont pris au piège depuis le 31 mars, quatre jours après le début des combats dans la région de Pool entre les forces gouvernementales et un groupe rebelle armé, appelé les milices Ninjas.
"A la suite d’attaques répétées par les Ninjas et d’une protection abusive de la part des militaires, elles (les personnes déplacées) n’ont pas pu circuler librement. Les quelques-unes qui sont parvenues à en sortir rapportent que les conditions y sont épouvantables", signale l’ONU, qui précise que "les viols par des militaires y sont fréquents".
L’ONU précise que les agences humanitaires sont prêtes à livrer de la nourriture, des fournitures médicales et autres articles non alimentaires à ceux qui en ont le plus besoin. Les organismes d’aide ont unifié toutes les ressources logistiques et matérielles nécessaires pour débuter l’opération d’aide. Il leur était cependant déjà possible d’accéder aux personnes déplacées se trouvant à l’extérieur de la zone la plus affectée, notamment les quelques unes qui ont trouvé refuge à Kingoue, Djambala et Kinkala. Mais l’accès humanitaire s’est révélé impossible dans les zones les plus affectées de la région de Pool.
Avant les combats de mars, la ville de Kindamba comptait pas moins de 16.000 résidents mais, lorsque les Ninjas l’ont attaquée, quelque 11.000 personnes ont fui vers les villages environnants ou se sont cachés en forêt, mentionne aussi le rapport de l’ONU.
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