Toutefois, il faudrait que le secteur privé en Afrique soit plus vibrant pour réduire le fossé des investissements et accroître la croissance, a indiqué M. Annan dans un message à la réunion sur le Financement du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NPDA/NEPAD), qui a débuté ses travaux lundi dans la capitale sénégalaise, Dakar.
La principale question qui s'impose à la réunion du 15 au 17 avril est comment financer le NPDA. Les plus hauts responsables d'une trentaine de pays africains et des représentants des entreprises publiques et privées du monde entier y participent. Les thèmes à son ordre du jour sont l'agriculture, l'énergie, l'environnement, l'infrastructure et la technologie de l'information et de la communication. La rencontre prend fin mercredi avec un sommet extraordinaire des chefs d'Etat qui doit être centré sur les initiatives du secteur privé.
"J'espère que les compagnies étrangères répondront à ce nouvel esprit, reconnaîtront l'énorme potentiel qui existe de créer des marchés, des emplois et des richesses, et résisteront à l'approche simpliste de l'Afrique comme d'un continent sans cesse en agitation », a souligné M. Annan.
La réunion fait suite à une conférence internationale sur le financement du développement, tenue en mars à Monterrey, au Mexique. Il constitue une plate-forme pour une future discussion sur le NPDA durant le sommet G8 prévu en juin au Canada, a ajouté l'ONU.
Le NPDA est une initiative des dirigeants africains tendant à battre en brèche la pauvreté, à mettre le continent sur la voie de la croissance et du développement, et à promouvoir une participation active dans l'économie mondiale.
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