M. Imbali, limogé en décembre à la suite d'un décret présidentiel qui critiquait fortement son gouvernement, a récusé les accusations. M. Yala a accusé M. Imbali d'avoir détourné près de 2,5 millions d'euros (2 millions de dollars) qui étaient destinés aux forces armées pour « résoudre certains problèmes », a rapporté l'agence de presse portugaise LUSA.
"L'argent doit être retourné aux forces armées, ou les responsables iront en prison », a précisé LUSA qui citait M. Yala vendredi.
Aucune enquête officielle n'a été effectuée par le système judiciaire au sujet des allégations contre M. Imbali, a noté les sources à Bissau.
Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur la Guinée-Bissau, le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan, a relevé que la situation politique a connu une légère amélioration, mais que certains problèmes, notamment les plans pour restructurer les forces armées, ne sont toujours pas résolus.
Depuis son élection au début de l'an 2000, qui a mis fin à une brève période de régime militaro-civil, les relations entre M. Yala et l'armée ont été tendues. Des informations ont fait état d'une tentative de coup d'état en décembre 2001, tandis qu'en novembre 2000, l'ex-chef de la junte, le général Ansumane Mane, a ourdi un complot pour reprendre le contrôle des forces armées. Mane a été tué par les forces loyalistes peu après.
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