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Forage d'exploration pétrolière en cours

La construction de l'infrastructure d'un projet polémique d'un coût de 3,5 milliards de dollars, qui pompera du pétrole de Doba, dans le sud du Tchad, à travers un oléoduc de 1 070 km vers des installations en mer/off shore au Cameroun, a commencé, et la production devrait débuter vers 2004, ont indiqué à IRIN ce lundi des responsables d'ExxonMobil. Un forage limité a été effectué depuis février dans le cadre du processus d'exploration. Trois cent puits sont prévus au total, ont précisé les responsables basés à Houston, au Texas.

Le projet est une joint venture entre les compagnies pétrolières américaines ExxonMobil, ChevronTexaco et la compagnie Petronas, de la Malaisie. Hormis les installations pour traiter le pétrole brut, un pont sur le fleuve M'béré, à la frontière entre le Tchad et le Cameroun, a été construit.

Il est estimé que le Tchad va recevoir entre 2,5 et 5 milliards de dollars en revenus directs des royalties, des taxes et des dividendes dépendant du prix du pétrole pendant les 30 ans de vie du champ pétrolier. Trois milliards et demi de dollars d'activité économique seront également générés par les dépenses locales du projet et par l'emploi, d'après les compagnies pétrolières.

Le Cameroun escompte recevoir 500 millions de dollars de frais de transit de l'oléoduc, de taxes et de dividendes pendant la vie du projet, et 400 millions de dollars supplémentaires en activité économique générés par les dépenses locales du projet et l'emploi, est-il estimé dans les détails du projet.

Le projet pétrolier a été approuvé en juin 2000 par la Banque mondiale, en dépit d'une opposition tant au Tchad qu'au Cameroun. La Banque a qualifié le projet de « cadre sans précédent pour transformer la richesse pétrolière en gains directs pour les pauvres, pour les vulnérables et pour l'environnement».

Nonobstant, le projet s'est heurté à une forte résistance des groupes opposants tchadiens sous la bannière de la 'Coordination des mouvements armés et partis politiques de l'opposition', qui ont vigoureusement condamné la décision de la Banque mondiale de financer le projet et ont organisé des protestations contre lui. Des ONG écologiques internationales telles qu'Action Alert ont indiqué qu'il était dangereux pour l'environnement car il allait affecter les forêts et les terres incluant les exploitations agricoles du sud du Tchad ou pousse la majeure partie de l'alimentation du pays, les eaux côtières et d'importants systèmes fluviaux régionaux.

Des détails sur le projet sont disponibles sur http://www.essochad.com



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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