1. Accueil
  2. West Africa
  3. Nigeria

Le président ordonne une nouvelle enquête sur la violence politique

Le président Laurent Gbagbo a donné l’ordre au ministère de la Justice de la Côte d'Ivoire d’ouvrir une nouvelle enquête sur la violence politique qui a entouré les élections de l’an 2000 et a fait plus de 300 morts.

M. Gbagbo a demandé au ministère mardi de « prendre des mesures urgentes » pour débuter l’enquête sur les morts et les tueries qui se sont produites d’octobre 2000 à janvier 2001, notamment sur le massacre de Yopougon, a rapporté jeudi le journal pro-gouvernemental Fraternité-Matin. Il a aussi donné des instructions au ministère pour qu’il accélère le procès des comploteurs présumés du putsch de janvier 2001, a ajouté le quotidien.

Une flambée de violence a éclaté en octobre 2000 lorsque le chef de la junte militaire, le général Robert Gueï, s’était auto-proclamé président à l’issue des élections. M. Gbagbo, qui était à l’époque dans l’opposition, avait appelé ses sympathisants à protester, et la violence a éclaté. M. Gueï a pris la fuite et de nouvelles violences ont suivi entre les partisans de M. Gbagbo et ceux du leader de l’opposition, Alassane Ouattara, qui exigeaient de nouvelles élections.

Un charnier a été découvert le 27 octobre dans le faubourg de Yopougon, dans le nord d’Abidjan, contenant 57 corps de personnes qui auraient été tuées par des gendarmes. La violence politique a éclaté une nouvelle fois en décembre 2000 après que la Cour constitutionnelle a interdit à M. Ouattara, qui avait été exclu des élections présidentielles, de participer aux législatives. Des accrochages se sont produits entre les forces de l’ordre et les civils à Abidjan et dans d’autres villes, faisant des douzaines de morts des deux côtés.

Le 8 janvier 2001, des hommes armés ont attaqué la station de la télévision nationale, la résidence de M. Gbagbo et la plus grande caserne de la gendarmerie du pays. Le gouvernement a annoncé ultérieurement qu’il avait déjoué un coup d’état pour lequel 31 personnes seront jugées le 13 mai.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join