M. Buyoya a indiqué que faute d'un cessez-le-feu, la majorité des problèmes soulevés dans l'accord "ne sera pas réglée". Il a précisé que bien que l'accord d'Arusha ait été "soigneusement négocié", il ne prévoyait pas la restructuration de nombreuses institutions du pays, telles que l'armée et le système judiciaire.
M. Buyoya, qui a remercié son homologue ougandais, Yoweri Museveni, pour son soutien au processus de paix au Burundi, a appelé la communauté internationale à assister le Burundi dans ses efforts de paix, et notamment dans la reconstruction du pays pour améliorer les conditions de vie des Burundais.
"Nous avons discuté des progrès du processus de paix au Burundi. Il est venu me voir pour m'informer de la situation," a déclaré M. Museveni, cité par le journal officiel ougandais, The New Vision. "J'ai joué le rôle de sage-femme, en aidant les Burundais à faire naître la paix dans leur pays. On peut parler maintenant de véritable progrès," a-t-il affirmé.
Lors de son retour dans la capitale burundaise Bujumbura, M. Buyoya, cité par AFP, a déclaré que l'Ouganda avait promis "d'aider les Tanzaniens qui tentent de convaincre les rebelles du Burundi à négocier un cessez-le-feu."
L'AFP a rapporté que des pourparlers entre les groupes rebelles et des responsables du gouvernement avaient lieu depuis la semaine dernière dans la capitale tanzanienne Dar-es-Salaam, pour essayer de mettre fin aux hostilités et d'instaurer un cessez-le-feu.
Malgré l'inauguration d'un gouvernement de transition en novembre dernier, les rebelles ont multiplié leurs attaques et leurs embuscades dans plusieurs régions du pays, provoquant le déplacement de milliers de personnes. L'armée s'est à son tour lancée dans une campagne d'élimination des rebelles.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions