Le président de la Commission de développement du Delta du fleuve Niger (NDDC-anglais), Onyema Ugochukwu, a déclaré à IRIN ce mardi qu'alors que de nouveaux projets de développement sont en cours de conception, ceux laissés à l'abandon et considérés encore utiles sont entrain d'être achevés.
"Nous avons hérité quelque 1 300 projets qui étaient inachevés dans les précédentes interventions (pour le développement), a indiqué M. Ugochukwu. "Beaucoup de projets abandonnés sont encore utiles et doivent être achevés".
Le prédecesseur de la NDDC, désormais inexistant, était la Commission de développement des régions productrices de pétrole et de minerais (OMPADEC-anglais), mise en place par le général Ibrahim Babangida, un ex-dirigeant militaire de la fin des années 1980.
Au lieu d'apporter, comme prévu, le développement à la région négligée depuis longue date, l'OMPADEC est devenue un moyen de distribution de patronage. Beaucoup de projets qu'elle a commandés ont été abandonnés dès que les contractants ont été entièrement payés, mais avant la fin des travaux.
A présent, la NDDC a identifié 56 projets laissés à l'abandon par l'OMPADEC pour l'achèvement desquels 533 millions de naira (4,6 millions de dollars) seront dépensés. Les projets couvrent principalement la distribution de l'eau et de l'électricité, et devraient être terminés avant la fin de l'année.
Au fil de la dernière décennie, l'instabilité s'est accrue dans la région qui produit la plus grande partie du pétrole, principal pilier de l'économie du Nigéria. Des communautés rétives ont fréquemment perturbé les opérations pétrolières pour appuyer leurs revendications en vue d'obtenir des aménités et un accès accru à la richesse pétrolière produite sur leur terre.
Dans le cadre du programme de développement mis en oeuvre par la NDDC, 60 pour cent des projets de développement sont situés dans des communautés hébergeant des opérations pétrolières. Un autre 20 pour cent sera réparti sur une base égale entre toutes les communautés de la région. Les derniers 20 pour cent seront divisés, à part égale, entre les communautés qui ont accueilli des opérations pétrolières dans le passé, et celles par lesquelles passent les oléoducs.
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