M. Sankoh, qui a dirigé le Front révolutionnaire uni (RUF) durant ses dix années de lutte contre le gouvernement, et des douzaines d'ex-rebelles du RUF, doivent répondre d'accusation d'homicide et de délits associés. L'affaire a été ajournée au 18 mars afin de donner davantage de temps aux avocats de la défense pour obtenir une autorisation leur permettant de pratiquer le droit en Sierra Leone, ont ajouté les organes d'information. Le chef de l'équipe de défense de M. Sankoh, composée de six membres, l'avocat nigérian Edo Okanya, a déclaré qu'il n'avait rien à craindre en représentant l'ex-rebelle, a rapporté la BBC. M. Okanya devra être rejoint par cinq autres avocats du Commonwealth, un du Ghana, deux d'Afrique du Sud et deux de Grande-Bretagne.
Le procureur de la République de la Sierra Leone, Solomon Berewa, a déclaré à la cour que M. Sankoh, qui serait frêle, sera autorisé à voir un médecin privé, bien qu'il ait été régulièrement vu par le personnel médical fourni par le gouvernement, a rapporté la BBC.
Les accusations à l'encontre de M. Sankoh sont en rapport avec un incident qui s'est produit devant sa résidence en mai 2000, au cours duquel ses gardes du corps avaient ouvert le feu contre des manifestants, tuant une vingtaine de personnes au moins. Comparaissent également devant le tribunal des membres de l'ex-milice des West Side Boys, inculpés de viol, d'homicide et de vol, a rapporté la BBC. Cette affaire a également été reportée à la semaine prochaine.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions