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Réouverture du dialogue intercongolais

Sur fond d'accusations de tentatives de sabotage des pourparlers, le
dialogue intercongolais, longtemps différé, s'est ouvert lundi après-midi à Sun City en Afrique du Sud, en présence de tous les acteurs principaux.

Malgré les menaces de boycott prononcées la semaine dernière par le
Mouvement pour la libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, dénonçant de
soi-disants déséquilibres dans la représention des mouvements de
l'opposition non armée, les émissaires du MLC étaient présents à Sun City
lundi matin, a confirmé l'agence SAPA.

Les représentants de l'autre groupe rebelle armé, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), étaient également présents, selon l'agence SAPA. " Toute personne qui a un rôle à jouer semble être venue, " a indiqué lundi le porte-parole du ministère sud-africain des affaires étrangères, Dumisani Rasheleng.

Cependant, à la veille des pourparlers de paix, le ministre congolais des
affaires étrangères, Léonard She Okitundu, avait accusé les troupes du RCD, soutenues par plus de trois bataillons rwandais, d'avoir attaqué le 22 février les positions du gouvernement à Moliro, une localité située sur les rives du lac Tanganyika.

" Cet acte a été manifestement perpétré dans le but de saboter le dialogue intercongolais, " selon ses propos cités par AP. M. Okitundu a ajouté que les forces du gouvernement avaient repoussé les assaillants qui s'étaient repliés dans la ville voisine de Kamamba, d'après l'agence.

Aucune information indépendante n'a confirmé cette attaque et le chef du
RCD-Goma, Adolphe Onusumba, a rejeté ces accusations, a rapporté la BBC. Les
deux bords s'accusent mutuellement de vouloir saboter les pourparlers,
lisait-on.

Le dialogue intercongolais, qui devrait durer 45 jours, vise à réunir toutes les parties au conflit congolais et à préparer une transition pacifique vers un régime démocratique en posant les fondements de structures politiques et d'un système pluripartite en RDC. Le dialogue est le pilier central de l'accord de paix de Lusaka signé en 1999.

Les organisateurs du dialogue ont fait savoir que les belligérants étrangers
en RDC - à savoir le Rwanda et l'Ouganda - n'avaient pas été invités aux pourparlers et ne recevraient aucun statut d'observateur officiel s'ils envoyaient des représentants, a rapporté Reuters.

Ce sont l'Afrique du Sud et les Etats de l'Union européenne qui se
partageront la facture de quatre millions de dollars estimée pour la tenue de cette rencontre qui réunira 320 émissaires, selon Reuters.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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