" Nous avons récupéré les clés de nos bureaux samedi. Nous remercions tous
nos collègues qui nous ont aidés à négocier notre réintégration avec le
ministre, " selon M. Sibomana.
La suspension de Net Press a été ordonnée par M. Mbonerane le 14 janvier, au
motif que l'agence de presse n'avait pas respecté la loi des médias du
Burundi.
" Depuis quelque temps, nous avons constaté que les rédacteurs et la
direction de Net Press ne respectaient pas la loi des médias, promulguée en
mars 1997, laquelle stipule que les médias doivent éviter de publier des
informations subversives, diffamatoires, fausses ou des mensonges publiés
dans le seul but de perturber la situation qui prévaut dans le pays, " avait
déclaré M. Mbonerane à Radio Burundi.
Le ministère public du Burundi a demandé à M. Mbonerane d'examiner le
dossier de Net Press, a-t-il expliqué, " pour que des mesures appropriées en
vue de protéger la loi des médias et l'ordre public soient prises
immédiatement ".
M. Sibomana a indiqué à IRIN que Net Press envisageait de reprendre ses
activités dès lundi.
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