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Le gouvernement affirme que les rebelles ont été repoussés, les combats continuent

Le gouvernement du Liberia a affirmé mardi que ses forces avaient repoussé des « menaces sérieuses » des combattants rebelles à Klay Junction, à 35 km au nord de la capitale, Monrovia, et à Tubmanburg, siège provincial de Bomi, à 60 km au nord.

La guerre pour repousser les rebelles continue, a déclaré à IRIN Jeff Mutanda, ministre adjoint aux affaires publiques au ministère de l'Information.

Il a démenti les accusations selon lesquelles la crise que traverse le pays pourrait être orchestrée par le gouvernement. « Personne n'orchestre un combat. Les rebelles se sont déplacés de 350 km à 35 km de la capitale et ont occasionné un exode massif de la population. Je suis au courant de plusieurs pertes durant les combats à Klay, à Sawmill et à Bopolou - tuées ou à l'hôpital. Mais la ligne de démarcation a été repoussée de 50 km », a confirmé M. Mutanda.

Le ministre a ajouté que le gouvernement ne contrôle pas les civils qui veulent quitter le pays et qu'il a annulé sa requête de visas de sortie à cet égard. « Ce sont des temps de guerre. Nous voulions réintroduire les visas de sortie pour les citoyens qui veulent quitter le pays. Mais la décision a été annulée dans les 24 heures », a-t-il informé.

Les journalistes libériens aux Etats-Unis ont invité lundi le président Charles Taylor à lever l'état d'urgence imposé le 8 février, et ont fait état d'une suspicion grandissante quant au fait que la crise humanitaire actuelle que traverse le pays pourrait être orchestrée.

"Nous espérons que cette crise n'est pas orchestrée, au prix de la vie d'innocents, pour servir les intérêts politiques de M. Taylor ou des rebelles du LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie) », ont souligné les journalistes. Le LURD est le groupe rebelle qui se bat contre le gouvernement du président
Charles Taylor.

Le 11 février, Amnesty International avait invité le gouvernement du Liberia à cesser d'utiliser l'état d'urgence comme justification de l'abus de pouvoir des forces de l'ordre et pour commettre des violations des droits de l'homme contre des civils.

Des travailleurs humanitaires dans la capitale, Monrovia, ont déclaré mardi à IRIN que la ville restait calme, bien que des réfugiés de la Sierra Leone continuent d'être rapatriés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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